Interview / Après avoir retrouvé son fils au Ghana, Cléclé : « J'ai souffert, je n'ai pas dormi pendant neuf jours »
« Merci vraiment pour cette grande mobilisation et solidarité »

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 10 avr. 2017
  • Visites: 4990
  • Commentaires: 0
Après avoir retrouvé son fils David, Linfodrome a échangé avec Clémentine Papouet (Cléclé) qui livre les circonstances de la disparituion de son garçon. Très fatiguée, la comédienne a salué l'action conjuguée de la police, des médias, des fans et des ivoiriens qui se sont portés volontaires à l'aider spontanément dans cette période difficile qu'elle a traversée.

Après plusieurs de recherche, vous avez finalement retrouvé au Ghana votre fils, comment se porte-t-il et quel est votre moral en ce moment ?

Effectivement, je l'ai retrouvé au Ghana. C'est vraiment une histoire rocambolesque. J'ai souffert, je n'ai pas dormi pendant neuf jours. Après des jours d'absence, j'ai constaté que son passeport n'était pas là, sa pièce d'identité également et son diplôme également. Il partait ainsi à l'aventure. Heureusement que la police ivoirienne m'a beaucoup aidé. Je salue le capitaine Amon de la police judiciaire, le sous-directeur de la police criminelle Zagadou Vincent De Paul, le commissariat du 9ème arrondissement de Marcory, ils ont été vraiment très gentils et coopératifs. Je ne cesserai jamais de les remercier.

 

Mais est-ce que vous aviez été préalablement saisie de son départ à l'aventure ?

Je n'étais à aucun moment saisie de son départ à l'aventure. En plus, c'est au Ghana qu'il est parti. Il disait qu'il y allait pour apprendre l'anglais. Là-bas, il s'est retrouvé dans un camp de réfugiés à Élibou où un ivoirien l'a emmené dans une église pour dormir. Et c'est cet ivoirien, après avoir lu mon post sur Facebook, m'a alerté. Auparavant, tout le monde entier m'a appelé. On m'envoyait des photos de partout. Je recevais même des photos de personnes tuées jusqu'à ce que du Ghana, on m'envoie sa photo que je transfère aux policiers. C'est ainsi qu'après plusieurs recoupements, nous sommes descendus là-bas.

 

Qu'est-ce qui s'est passé une fois au Ghana ?

Les ivoiriens du Ghana ont été très sympathiques. Bravo à eux et bravo à la police ivoirienne. Je remercie aussi tous ceux qui m'ont appelé de partout. J'ai reçu au moins un millier d'appels. Merci vraiment pour cette grande mobilisation et solidarité. J'ai vraiment compris que les gens ont un réel amour pour moi.

 

On a également appris que votre fils avait des troubles mentaux ?

Oui et le fait d'avoir précisé cela dans mon post lui a beaucoup rendu service. En fait, il y a de cela trois ans, alors qu'il passait l'examen du BEP, il a bu du café pour rester en éveil. Je crois que dans le jargon scolaire, on appelle ça « le décapi ». Il avait passé quatre jours sans dormir parce qu'il tenait à avoir son examen. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé à l'hôpital psychiatrique de Bingerville. Sinon, il n'était pas un fou furieux. Mais par la grâce de Dieu, ça va. Il est rentré à la maison, il dort actuellement. Je remercie tous les médias du monde. C'est vendredi après avoir reçu la dernière photo que j'ai pu l'identifier formellement que j'ai pu me rendre au Ghana avec une équipe. En tout cas, je tiens une fois de plus à remercier les autorités policières qui m'ont même accompagné dans des pick-up jusqu'au Ghana. Il a disparu depuis le 1er avril et c'est le dimanche 09 avril qu'on l'a retrouvé.

 

Après cet épisode douloureux, quels mes (...)

Lire la suite sur linfodrome.com


monde service ville scolaire livre Marcory Ghana Facebook police réfugiés café ivoiriens




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour