Politique

CPI / Libération de Laurent Gbagbo : Albert Bourgi fait des révélations
Des réunions organisées en Asie, en Amérique
Ce qu'il pense de la pétition lancée depuis Abidjan

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(Photo d'archives)

Dans une salle archi-comble de l'Association pour la gestion d'un centre d'animation culturelle (Ageca) au 179 rue Charonne dans le 12è arrondissement de Paris, l'ultime tentative de libération du leader charismatique du Fpi, Laurent Gbagbo, par une pétition, est organisée par la section France en présence de plusieurs personnalités ivoiriennes et étrangères vivant en France.

Après avoir fait le tour des questions d'actualité liées aux dernières initiatives entreprises par son parti, Mme Hortense Adé Assalé, présidente de la cérémonie, a donné la priorité à l'ancien ministre d'Etat sénégalais, M. Dansoko, présent dans la salle, de parapher la première cage de la pétition. Prenant part, ce soir-là, à la cérémonie, l'indéfectible soutien et ami du plus célèbre prisonnier de La Haye, l'infatigable professeur Albert Bourgi s'est prêté à nos questions.

 

Monsieur Bourgi, on vous voit dans presque toutes les manifestations pour la libération de l'ancien président Laurent Gbagbo. Croyez-vous en ces initiatives?

Oui! Je participe à une bataille qui est enclenchée par des milliers et des centaines de milliers de personnes, sans compter les Ivoiriens eux-mêmes. Dans mon cas personnel, j'ai un lien ancien et extrêmement fort avec Laurent Gbagbo. C'est un engagement qui a marqué, moi-même, je dirai, mon parcours politique. Tel que je suis engagé, je continuerai à le faire jusqu'à ce qu'une véritable justice nous soit rendue et que Laurent Gbagbo soit libéré. Car, il n'y a absolument aucun acte d'accusation lancé contre lui. Ce que fait la Cour pénale internationale est une imposture, et il va sans dire qu'on est dans un monde où il faut finalement faire pression sur les soi-disant détenteurs de pouvoir qui l'ont amené à la Haye. Ils faut faire pression sur eux, utiliser tous les moyens que nous offre l'espace universel. Et ce qui se dit ici est parfois repris partout ailleurs en Afrique et surtout sur le continent américain. Il m'est arrivé d'aller participer à des réunions pour la libération du président Gbagbo en Amérique du Nord, latine et même en Asie. Là aussi, des gens ne comprennent toujours pas ce qui a amené Laurent Gbagbo en prison. Ce qui l'a amené, c'est la volonté du gouvernement français et d'un homme, Sarkozy, de le casser et faire en sorte qu'à sa place vienne Ouattara. C'est tout simplement cela. Et je le dis ouvertement et fortement, c'est par la volonté de Sarkozy et sa seule volonté, qu'il y a eu tout ce qu'on sait. Notamment ce qui se passe aujourd'hui encore, et que Ouattara soit à une place qui n'est certainement pas la sienne et qui est devenue la sienne par la seule volonté de la France, il faut dire les choses telles qu'elles sont. Vous savez, la France fait partie un tout pet (...)

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