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5 ans après la crise en Côte d'Ivoire / Guillaume Soro : « Je ne vois pas pourquoi je devrais être trimballé à la CPI

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(Photo d'archives)

Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro ne craint pas un transfèrement devant la Cour pénale internationale (CPI). Dans un entretien publié ce vendredi par le journal français Le Monde, l'ex-chef de la rébellion ivoirienne estime avoir combattu dans le sens de la justice lors de la guerre civile en Côte d'Ivoire.

Guillaume Soro ne redoute pas un transfèrement devant la Cour pénale internationale (CPI). Dans les colonnes du journal français Le Monde, l’ancien Premier ministre ivoirien a affirmé que ce serait une injustice de le faire comparaitre devant l’instance judiciaire basée à La Haye. « 

« L’ensemble de la communauté internationale avait reconnu M. Alassane Ouattara comme le président de la Côte d’ivoire. Je ne vois pas pourquoi moi, qui ai agi dans le sens de la communauté internationale, qui l’ai aidée à résoudre la question de la confiscation du pouvoir à Abidjan, devrais être trimballé à la CPI. Ce serait d’une incohérence et d’une inconséquence inégalée. Il y a eu des violences, mais celles-ci ne sont pas suffisantes pour être envoyé à la Haye. Si le 28 novembre 2010, M. Gbagbo avait reconnu sa défaite, on ne parlerait pas de la CPI », a soutenu l’ancien leader estudiantin.

Pour ce qui est du procès de ses ex-proches que sont Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, le chef du parlement ivoirien a indiqué faire confiance à la CPI. « M. Gbagbo a eu tort de s’arc-bouter au pouvoir, Blé Goudé, mon ami à qui j’avais proposé de rallier le camp de la justice, ne m’a pas entendu. Je considère que la justice doit se faire, a-t-il souligné. La CPI est impartiale et si elle considère qu’ils sont innocents, ils pourront rentrer dans leur pays ».

Au cours de cet entretien, Guillaume Soro est également revenu sur l’affaire des écoutes téléphoniques qui l’impliquaient gravement dans le coup d’Etat manqué en septembre 2015 au Burkina Faso. A l’en croire, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a décidé de faire table rase de cette affaire.  (...)



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