Des menaces terroristes pèseraient-elles sur la Côte d'Ivoire ?
C'est une hypothèse à ne pas écarter, à en croire Jeune Afrique. Dans son édition à paraître ce jour, le confrère rapporte que le Nord du pays est dans le viseur des djihadistes qui sévissent à la frontière ivoiro-malienne. Allusion est sans doute faite aux hommes de l'obscur prédicateur Amadou Koufa, qui se sont signalés négativement, il y a quelques mois dans la ville de Fakola, à 20km de la frontière de la Côte d'Ivoire. C'est sûrement pour barrer la route aux actions terroristes de ces islamistes que les autorités sécuritaires ont décidé de fermer, ces jours-ci, plusieurs sites d'orpaillage clandestin, situés notamment au Nord. Ainsi, des gendarmes ont effectué une descente musclée sur des sites soupçonnés de servir de cache aux individus suspectés de terrorisme. Selon un koaci.com qui rapporte les faits, les sites réputés comme Papara et Baso ont été pris d'assaut par les forces de l'ordre aux fins d'en dégager les occupants. Cette irruption des forces de sécurité a permis de saisir des objets, après l'expulsion manu militari des orpailleurs clandestins. On ignore si elles ont procédé à des arrestations. L'objectif de l'opération, c'est certainement de démanteler ces territoires qui pourraient servir de planque à des individus menaçants pour la sécurité intérieure. C'est que des informations récurrentes, rapportées par les médias, faisaient état de ce que des individus suspects peuvent se fondre parmi les occupants des sites d'orpaillage clandestin. En juillet dernier, des jeunes de la localité de Dabakala, avaient réclamé la fermeture des sites situés dans leur département. Ils disaient craindre que des djihadistes n'infiltrent ces lieux. D'où cette opération qui intervient, par aill (...)
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