Dix-neuf Ong, dont la Fédération internationale des droits de l'Homme et Human rights watch, ont appelé jeudi le président Alassane Ouattara à maintenir ouvertes les enquêtes sur la crise postélectorale de 2010-2011 afin que les juges puissent aller jusqu'au bout de leurs investigations.
La clôture anticipée des enquêtes sur les graves violations des droits humains pendant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire constituerait un recul dans la lutte contre l’impunité, ont déclaré Human rights watch et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme aujourd’hui dans un courrier collectif adressé au président Alassane Ouattara. L’envoi de ce courrier, signé par 19 organisations, fait suite à des informations signalant que le gouvernement a demandé à la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction, organisme chargé des enquêtes sur la crise postélectorale, de terminer son travail d’ici, le 30 juin 2015. « Le président Ouattara a affirmé à plusieurs reprises son engagement en faveur d’une justice impartiale pour les crimes les plus graves perpétrés pendant la crise, mais les actes sont plus éloquents que les paroles », a déclaré Param-Preet Singh, juriste senior au programme Justice internationale de Human rights watch. « Le président Ouattara doit tenir sa promesse en maintenant le soutien accordé à la cellule spéciale afin que des enquêtes rigoureuses soient menées sur les abus postélectoraux. » Le président Ouattara a créé la cellule spéciale en juin 2011.
Pendant la crise déclenchée par le refus de l’ancien président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alas (...)
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