Le président de la République qui sera élu à l'issue du scrutin présidentiel d'octobre 2015, pourrait être connu le même jour, c'est-à-dire dans la soirée de la clôture du scrutin, comme cela se fait en France, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Kenya et dans les autres pays à démocratie bien huilée.

La Commission électorale indépendante (Cei), cette année, va expérimenter le système de gestion et de transmission électronique, des résultats proclamés dans les Cei locales vers sa base d’Abidjan. C’est la trouvaille révolutionnaire que va mettre en œuvre la Cei, a-t-on appris le dimanche 31 mai 2015, de très bonne source auprès de l’institution en charge des élections en Côte d’Ivoire. Il s’agit, avec ce mode de gestion et de transmission électronique des résultats, de favoriser surtout la transparence, a tenté de justifier notre interlocuteur.

La proclamation des résultats reste une étape cruciale, pour ne pas dire la phase de tous les dangers. Si elle n’est pas maîtrisée, cette phase peut être source de contestations qui débouchent, souvent, sur des crises post-électorales. De fait, selon notre source, le choix de ce mode est dicté par le strict souci de transparence. Youssouf Bakayoko (président de la Cei) et son bureau se sont appuyés sur un certain nombre d’événements récents qui se sont déroulés en Côte d’Ivoire. Le mode de gestion et de transmission électronique est donc censé, selon les responsables de la Cei, éviter à la Côte d’Ivoire, de nouvelles crises.

On le sait, la transparence est un élément important lors de la transmission et de l'annonce des résultats. Et aujourd’hui, la technologie des communications joue un rôle d'importance accrue dans (...)

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