Politique

La CPI livre les dessous de sa crainte de Gbagbo - Le juge : « Les pro-Gbagbo ont publiquement souhaité qu'il soit candidat à la prochaine présidentielle »

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Laurent Gbagbo restera encore en détention à La Haye (Photo d'archives)

Laurent Gbagbo restera encore en détention, du moins pour les 120 prochains jours, dans sa cellule du centre pénitencier de Scheveningen.

C'est ce qu'a décidé la Chambre de première instance de la Cour pénale internationale (Cpi), dans le cadre de l'examen périodique de la demande de mise en liberté provisoire de l'ex-président ivoirien.

Comme pour les précédentes décisions, l'instance judiciaire basée à La Haye  a estimé qu'aucun nouvel élément ne justifie la mise en liberté du fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi). Le juge trinidadien, Geoffrey Henderson, a notamment mis en exergue l'existence et l'activité d'un « réseau de partisans » de Laurent Gbagbo, qui pourraient empêcher, en cas de libération de leur mentor, la tenue du procès. Le magistrat a fait part de cette décision dans un document de 17 pages en anglais publié le jeudi 12 mars 2015.

Dans son communiqué, Geoffrey Henderson a mis en avant la volonté de certains cadres du Fpi de faire du prisonnier de La Haye leur candidat à la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire. « L'Accusation a fourni à la Chambre un rapport des activités actuelles du Fpi et de ses membres. Selon l'Accusation, le Fpi a récemment subi un schisme au sein de ses rangs entre un groupe toujours fidèle à Laurent Gbagbo et un autre favorable à la participation à la vie politique  et à la réconciliation. En outre, le groupe des pro-Gbagbo a f (...)

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