Politique

Présidence du FPI : Abou Drahamane Sangaré « enchaîné » par le verdict du procès

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A l'issue du procès relatif à la crise post-électorale, Abou Drahamane Sangaré a écopé de 5 ans de prison et autant d'années de privation de droits civiques. Une peine qui devrait l'empêcher de diriger, dans les faits, le Front populaire ivoirien(Fpi), dont il se dispute la présidence avec Affi N'guessan.

En effet, aux termes de la loi n°93-668 du 09 août 1993, relative aux partis et groupements politiques, il ne peut prétendre assurer la présidence du Fpi, s'il venait à arracher la direction dudit parti à Affi N'guessan. En effet, l'article 8 de ladite loi dispose : « Les membres fondateurs et dirigeants des partis ou groupements politiques doivent être de nationalité ivoirienne et jouir de leurs droits civiques ». Si donc l'on s'en tient à cette disposition de la loi, Abou Drahamane Sangaré ne pourra pas légalement être fondé à diriger le parti. Encore faut-il qu'il puisse avoir le contrôle effectif du Fpi, que lui dispute toujours Affi N'guessan. Celui qui était jusque-là président en exercice de ce parti, continue, en effet, d'en revendiquer la présidence. De sorte qu'on assiste aujourd'hui à un bicéphalisme.


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