Au dernier jour du délai que la Cour Pénale Internationale (CPI) lui a donné de verser des documents complémentaires pour démontrer sa capacité à juger Simone Gbagbo en terre ivoirienne, la Côte d'Ivoire a déposé quatre éléments de preuve. Elle a par ailleurs demandé le sursis de l'exécution de la procédure.
Aujourd'hui 10 octobre 2014 est la date butoir de l'ultimatum que la CPI a lancé à la Côte d'Ivoire pour apporter la preuve qu'une procédure judiciaire en l'encontre Simone Éhivet Gbagbo est bel et bien ouverte en Côte d'Ivoire. A quelques heures de l'expiration de cet ultimatum, la République de Côte d'Ivoire, par le biais de ses avocats, a répondu à la CPI.
Maîtres Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Benoit ont déposé devant la chambre préliminaire I de la Cour quatre éléments de preuve que l'ex-première Dame de Côte d'Ivoire répond effectivement devant la justice ivoirienne pour les chefs d'accusation pour lesquels elle est poursuivie.
Ces éléments de preuve sont des procès verbaux d'interrogatoire au fond de Simone Gbagbo. Ces interrogatoires se sont déroulés du 9 au 10 septembre, puis du 2 au 3 octobre 2014, informe le document. Cependant, les avocats ont demandé que le contenu desdits procès-verbaux soit tenu confidentiel.
Pour les avocats de la Côte d'Ivoire, ces preuves « permettent de dissiper toute incertitude quant à l'existence et à la continuation d'une procédure visant madame Simone Gbagbo en Côte d'Ivoire ». Aussi, ils montrent qu'«il n'y a eu depu (...)
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