Visite d'Etat du chef de l'Etat, dans le Gbêkê / Les chefs traditionnels à Ouattara : « Pour un oui ou pour un non, on nous tue »
- Source: Soir Info
- Date: sam. 30 nov. 2013
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Dans la série de rencontre qu'il a initiée avec les populations, lors de ses visites d'Etat, le Président de la République a reçu, hier, les chefs traditionnels en sa résidence, sise au quartier Houphouët-ville.
Entouré de certains de ses ministres tels Kandia Kamara, Ahoussou Jeannot, Gnamien Konan etc, le Chef de l'Etat a écouté les garants de la tradition africaine. A écouter leur porte-parole, ils en avaient gros sur le cœur. Nana Aka Brou II, chef de canton de Brobo, du canton Ahali, a dit haut ce que la centaine de chefs pensait bas. D'entré de jeu, il a souhaité que la vérité soit dite pour guérir les plaies. Du statut de la chefferie royale en passant par le découpage électorale, Nana Aka Brou n'a rien oublié. « …Nous savons tous que beaucoup de sang a coulé ici. Des maisons ont été détruites, des familles ont quittée la ville, des terrains occupés. Nos populations sont tuées pour un oui ou pour un non… » A-t-il introduit.
Face à la stupéfaction générale, il poursuit pour dire qu'ils ne sont pas en sécurité. Et le chef des Ahali souhaite que la vérité soit dite sans hypocrisie afin de réconcilier les fils et filles de la Côte d'Ivoire. A l'en croire, c'est ce qui pourra « donner un coup d'accélérateur au vivre ensemble. » L'homme poursuit de plus belle en demandant au Chef de l'Etat de revoir le découpage électorale de la région de Gbêkê. « Il nous parait essentiel de revoir le découpage électoral » a soutenu Nana Aka Brou II. Il fustige le fait qu'aucun de leur fils ne soit parmi les élus de Bouaké. Il souhaite également « un statut honorable pour les rois et chefs traditionnels afin qu'ils ne soient plus à la merci de quiconque vu qu'ils jouent un rôle important dans la résolution des crises. » Le chômage de la jeunesse a été aussi un sujet qui a préoccupé les chefs traditionnels venus rencontrer le Président de la République.
Enfin, Nana Aka a souhaité que cet échange soit pla (...)
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Côte d'Ivoire ville don jeunes Ahoussou Jeannot Kandia Gnamien Konan Bouaké Brobo chômage
Entouré de certains de ses ministres tels Kandia Kamara, Ahoussou Jeannot, Gnamien Konan etc, le Chef de l'Etat a écouté les garants de la tradition africaine. A écouter leur porte-parole, ils en avaient gros sur le cœur. Nana Aka Brou II, chef de canton de Brobo, du canton Ahali, a dit haut ce que la centaine de chefs pensait bas. D'entré de jeu, il a souhaité que la vérité soit dite pour guérir les plaies. Du statut de la chefferie royale en passant par le découpage électorale, Nana Aka Brou n'a rien oublié. « …Nous savons tous que beaucoup de sang a coulé ici. Des maisons ont été détruites, des familles ont quittée la ville, des terrains occupés. Nos populations sont tuées pour un oui ou pour un non… » A-t-il introduit.
Face à la stupéfaction générale, il poursuit pour dire qu'ils ne sont pas en sécurité. Et le chef des Ahali souhaite que la vérité soit dite sans hypocrisie afin de réconcilier les fils et filles de la Côte d'Ivoire. A l'en croire, c'est ce qui pourra « donner un coup d'accélérateur au vivre ensemble. » L'homme poursuit de plus belle en demandant au Chef de l'Etat de revoir le découpage électorale de la région de Gbêkê. « Il nous parait essentiel de revoir le découpage électoral » a soutenu Nana Aka Brou II. Il fustige le fait qu'aucun de leur fils ne soit parmi les élus de Bouaké. Il souhaite également « un statut honorable pour les rois et chefs traditionnels afin qu'ils ne soient plus à la merci de quiconque vu qu'ils jouent un rôle important dans la résolution des crises. » Le chômage de la jeunesse a été aussi un sujet qui a préoccupé les chefs traditionnels venus rencontrer le Président de la République.
Enfin, Nana Aka a souhaité que cet échange soit pla (...)
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