Réconciliation nationale : Depuis Accra, Koné Katinan prend une importante décision


Justin Katinan Koné souhaite que la réconciliation soit une réalité en terre ivoirienne.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 27 sept. 2019
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Dans ce communiqué dont nous avons reçu copie, le porte-parole de Laurent Gbagbo en exil au Ghana, Justin Katinan Koné, a décidé de suspendre toute poursuite judiciaire contre l'État de Côte d'Ivoire devant les juridictions africaines. Pour lui, c'est le signe de son engagement pour la réconciliation nationale dans le pays.

Devant le harcèlement policier et judiciaire à des fins politiques dont j'ai été victime depuis mon départ pour l'exil, de la part des autorités ivoiriennes, j'avais instruit mon avocat, maître Josette Kadji du barreau du Cameroun, de porter plainte à mon compte devant la Commission des droits de l'Homme et des peuples de l'Union africaine. Le 26 mai 2018, elle a introduit une requête auprès de ladite Commission, à l'effet de l'inviter à constater ce harcèlement qui constitue, à n'en point douter, une violation de mes droits d'exilé, appelé à vivre en paix dans son pays d'accueil et partout ailleurs. Le 13 août 2018, la Commission, par lettre référencée ACHPR/COMM/694/18/CIV/1202/18, m'a informé de ce qu'elle s'était saisie de ma plainte et l'avait inscrite à son rôle comme suit : Communication 694/18 Koné Katinan Justin (représenté par maître Kadji) contre l'État de Côte d'Ivoire.

La Commission m'a demandé aussi de lui fournir toutes les informations utiles qui lui permettraient de se prononcer sur cette affaire au cours des sessions qui suivaient. Cependant, le 6 août 2018, le chef de l'État ivoirien a pris une ordonnance portant amnistie de tous les faits et actes que le gouvernement considérait comme relevant des infractions liées directement à la crise post-électorale et celles, bien que découlant indirectement de ladite crise, qui auraient été commises après sa prise de fonction jusqu'à la date du 6 août 2018. À la suite de cette ordonnance d'amnistie, de nombreux prisonniers politiques de l'opposition ont recouvré la liberté. Cette ordonnance d'amnistie, considérée comme un acte majeur dans le processus de réconciliation malgré ses faiblesses, méritait d'être soutenue par l'ensemble des Ivoiriens épris de paix.

C'est pourquoi, j'avais décidé de prendre un temps d'observation d'un an, pour voir s'il fallait ou non poursuivre mon action contre l'État de Côte d'Ivoire devant la Commission des droits de l'Homme et des peuples de l'Ua. Ce temps me permettrait d'observer si les persécutions dont je faisais l'objet de la part du gouvernement ivoirien s'estomperaient. C'est donc volontairement que j'ai retardé la transmission des informations complémentaires que la Commission me demandait, pour trancher cette affaire, malgré deux relances de celle-ci ; l'une par lettre référencée ACHPR/COMM/694/18/CIV/619/19 du 7 juin 2019 et la dernière, CADHP/ (...)

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