Universités publiques : 14 enseignants-chercheurs sans salaire depuis 9 mois, le gouvernement interpellé, ce qu'il faut craindre


Le syndicaliste Johnson Zamina s'indigne de l'attitude du gouvernement qui maintient la mesure de blocage des salaires des enseignants-chercheurs.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 26 sept. 2019
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14 syndicalistes membres de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs (Cnec) de Côte d'Ivoire sont sans salaire depuis 9 mois. Le secrétaire général adjoint de cette organisation syndicale, Dadié Joël, lui, subi cette situation depuis décembre 2017.

Professeur Johnson Zamina Kouassi, numéro 1 de la Cnec, a confirmé l'information au cours d'une communication téléphonique hier mardi 24 septembre 2019. Le syndicaliste a déploré l'attitude du gouvernement à maintenir ses camarades de lutte et lui dans cette situation de précarité. « Pourtant, il (le gouvernement) avait promis de débloquer nos salaires, après avoir obtenu la reprise des cours par les enseignants grévistes », a-t-il souligné. Pour soutenir son propos, il a rappelé le contexte et le cadre de cette promesse qui tarde à être respectée.

« Le 5 avril 2019, lors d'une audience avec le Premier ministre à la Primature. Dans le cadre des négociations pour la reprise des cours, j'étais assis en face du Premier ministre. Lorsque j'ai évoqué la préoccupation relative à la situation de nos salaires, il a promis qu'avant son départ pour les Etats-Unis qui était prévu deux jours après notre rencontre, des dispositions seraient prises pour le déblocage des salaires. A ce jour, rien n'a été fait », s'est désolé le secrétaire général de la Cnec. «  Quand nos camarades et moi avons été renvoyés de l'université, le conseil juridique nous avait conseillé de faire un recours auprès de la commission juridique. Cet organe suprême a tranché en notre faveur. Elle a rendu disponible la décision ordonnant le déblocage de nos salaires depuis le 10 avril 2019 », a fait savoir le syndicaliste, dénonçant la non-application de cette décision qui les réhabilite dans leurs droits.

L'enseignant-chercheur a saisi l'opportunité pour prendre à témoin l'opinion nationale et internationale sur leurs efforts à contribuer à la qualité de la formation des étudiants. Le but, a-t-il dit, est de mettre à la disposition de l'administration ivoirienne, des ressources humaines de qualité et soutenir le développement de la Côte d'Ivoire. C'est en cela que, précise professeur Zamina Kouassi, son organisation revendique l'amélioration des conditions d'apprentissage des étudiants et celles des enseignants.

« M (...)

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