Politique

Situation politico-sécuritaire : Soro se retire d'Abidjan et dénonce la présence de drones chez lui

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Soro Guillaume semble être perturbé par le survol de sa résidence par des drones.

Des objets volants, identités par Guillaume Soro, président démissionnaire de l'Assemblée nationale, comme étant « des drones », ont survolé sa résidence de Marcory résidentiel, dans la nuit du 23 au 24 mars 2019. Plusieurs de ces engins, dotés de lumière visible, étaient observables, volant à basse altitude, sur la résidence de Guillaume Soro, sur une vidéo postée sur le réseau social Facebook.

Quelles sont les mains qui pilotaient ces appareils dont certains sont utilisés pour de basses besognes ? S’agit-il d’une reconnaissance aérienne, en vue d’assurer au mieux la sécurité de Guillaume Soro ou alors ces survols nocturnes visent-ils à semer la trouille dans l’entourage de « Bogota », et ainsi saper le moral du fondateur du Conseil politique (Cp) ? S’agit-il d’une mission d’espionnage ou alors ces engins se sont-ils égarés pour se retrouver sur la toiture de l’ancien chef de l’aile politique de la rébellion des Forces nouvelles de 2002 ? S’agit-il des propres drones de l’équipe de communication qui travaille pour la web-Tv de Guillaume Soro ? S’agit-il encore des drones appartenant aux voisins du député de Ferké ?   Autant de questions qui demeurent toujours sans réponses. 

En tout cas, les spéculations vont bon train. Après le passage de ces engins volants, l’ancien chef du Parlement semble avoir été sérieusement perturbé psychologiquement… au point de porter des accusations à peine voilées. Les commentaires qui ont suivi, pointent dans une seule et unique direction : les services de sécurité. Surtout que cet état de fait survient dans un contexte de guerre ouverte entre l’ancien président de l’Assemblée nationale et ses ex-alliés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Un parti fondé par le chef de l’État, Alassane Ouattara, que Guillaume Soro a catégoriquement refusé d’intégrer. Officiellement, pour des raisons idéologiques…

On ne sait pas si le maître des lieux a saisi les forces de l’ordre en vue de l’ouverture d’une enquête judiciaire. Car, manifestement, on est en face, dans le cas où les faits sont avérés, d’une violation flagrante d’un domaine privé à usage d’habitation.

Mais, Guillaume Soro a choisi d’être loin de sa résidence, pour dénoncer cet état de fait. En tournée dans la région du Hambol, il a été accueilli, avec sobriété, dans le village Niangourougbonou, en pays Djimini, dans la Sous-préfecture de Bonieredougou, département de Dabakala, sans protocole particulier. L’ancien n° 2 du pays, au plan protocolaire, se faisant servir un bol d’eau fraîche, pour se désaltérer, dans un vulgaire gobelet en plastique, tel un quelconque quidam. Un geste symbolique qui marque son ancrage dans la tradition locale, et son rapprochement avec les populations de ce village où, selon son hôte et condisciple, Simplice K. Ouattara, il a marqué les esprits, il y a 25 ans, par ses grandes qualités de footballeur. « C’est grâce au seul but qu’il a marqué, que notre village a remporté la coupe », se rappelle merveilleusement, Simplice Ouattara, dans un élément diffusé, hier mercredi 27 mars 2019, sur GKS Tv. Il a jouté que « Soro a été sacré meilleur footballeur de la Sous-préfecture ».

C’est dans cette bonne ambiance, que Soro s’est fendu d’un tweet accusateur, suite au survol de sa résidence par des drones. « Que c’est paisible et sincère le village. Loin du tohu-bohu et du brouhaha d’Abidjan, ainsi que de ces drones qu’on fait survoler à tout vent, comme s’ils &e (...)

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