Affaires ''Ehouo'' et ''Lobognon'': Le coup des députés RDR à Soro, la riposte du Pan, des sanctions requises contre le doyen Diawara

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 21 janv. 2019
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L'atmosphère est lourde actuellement au sein de l'Assemblée nationale. Depuis les inculpations des députés Jacques Ehouo pour «détournements de deniers publics, faux et usage de faux et de blanchissement de capitaux et Alain Lobognon pour «divulgation de nouvelles fausses et incitation à la violence», placé sous mandat de dépôt et écroué à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), mardi 15 janvier 2019, les réunions du bureau de l'Assemblée nationale se multiplient.

Vendredi 18 janvier 2019, ledit bureau s'est réuni, pour la troisième fois en moins d'une semaine, pour, cette fois-ci, dénoncer la saisine du ministre de la Justice par les députés du Rassemblement des républicains (Rdr) avec à leur tête le vice-président, Diawara Mamadou.

Dans un courrier en date du 17 janvier 2019 et signé du vice-président, Mamadou Diawara, au nom du groupe du parlementaire Rdr, celui-ci a rendu compte «dans les détails» de la réunion du bureau de l'Assemblée nationale du 16 janvier 2019 présidé par Guillaume Soro, au ministre de la Justice. Les élus du Rdr accusent le président Guillaume Soro d'un passage en force afin de mettre fin à l'incarcération d'Alain Lobognon et soutenir la non-levée de l'immunité parlementaire de Jacques Ehouo.

M. Diawara a souligné que le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro«usé de ses prérogatives de président de séance pour arrêter le mode de votation édicté par l'article 49». Selon lui, en dépit de tous les efforts faits par les députés, le député de Ferké a préféré choisir le vote pour départager les députés en tirant avantage d'une interprétation de deux interventions de députés. Le député de la circonscription d'Adjamé a également indiqué que dans le silence du règlement qui constitue leur loi interne, la majorité des députés a suggéré une suspension de la séance afin de solliciter l'avis du Conseil constitutionnel. Mais, le président de l'Assemblée nationale, a-t-il dit, a encore rejeté cette proposition et a indiqué que l'article 49 du règlement qui dispose que «la levée de l'immunité parlementaire, de la suspension des poursuites déjà engagée ou de détention n'est acquise qu'à la majorité des deux tiers présents. Le vote a lieu au secret» est le texte applicable. Par la suite, l'élu a invité le Garde des sceaux à «tirer les conséquences de ce vote fait en fraude de la loi» car il l'estime «nul et non avenu».

Pour rappel, au cours de la réunion du mercredi 16 janvier 2019, les députés, à l'unanimité, ont convenu d'apporter le soutien de l'Assemblée nationale à leurs collègues, Jacques Ehouo et Alain Lobognon.

 

Déclaration. Au terme de la réunion du vendredi 18 janvier 2019, le vice-président Netro Tagbo René, député de Méagui, au nom du bureau de l'Assemblée nationale, présidé par Guillaume Soro, a riposté. «Une telle entreprise, qui s'est faite en dehors du cadre légal et réglementaire et à l'insu du président de l'Assemblée national présent sur le territoire national et sans délégation de signature ni de pouvoir, constitue un manquement grave à l'éthique et à la déontologie parlementaires», a-t-il révélé. «C'est un acte caractéristique de la méconnaissance du fonctionnement institutionnel de l'Assemblée nationale et des institutions de la République», a-t-il ajouté.

Aussi, le député de Méagui a-t-il indiqué que pour la manifestation de la vérité, l'Assemblée nationale tient à la disposition de tous le verbatim de la réunion du bureau du mercredi 16 janvier 2019 pour que nul n'en ignore la quintessence et se fasse une réelle o (...)

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