19 septembre 2002 - 19 septembre 2018 / Des ex-combattants célèbrent les 16 ans de la rébellion à Bouaké et adresse un message à Ouattara : « Nous méritons le même traitement que ceux qui sont dans l'armée »

  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 20 sept. 2018
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16 ans après, des ex-combattants de la rébellion de 2002 en Côte d'Ivoire se souvenus, ce mercredi 19 septembre 2018, de ce soulèvement armé, qui a tout bouleversé sur la scène politique ivoirienne.

Si aucune cérémonie officielle n'a été organisée hier mercredi 19 septembre 2018, à Bouaké  pour commémorer les 16 ans du début de la rébellion armée, par contre, des ex-combattants ont tenu à célébrer cette date historique à leur manière. Venus des ex-zones Centre Nord et Ouest (CNO), ces démobilisés de l'ancienne rébellion des forces armées des forces nouvelles ( FAFN) se sont donnés rendez-vous au quartier Maroc, au Nord de la ville. Ils ont marqué cette date par des prières et sacrifices en la mémoire de leurs camarades disparus et pour la paix retrouvée en Côte d'Ivoire.

Cette cérémonie n'a vu la participation d'aucune autorité politique, administrative ou encore militaire, certes, mais Aboudou Diakité, le président du comité d'organisation, en a donné tout le sens. À l'en croire, la date du 19 septembre 2002, mérite d'être célébrée à l'instar de celles qui ont marquées l'histoire de la Côte d'Ivoire depuis son indépendance« Plusieurs dates sont célébrées en Côte d'Ivoire, mais pourquoi pas celle du 19 septembre 2002 qui a permis de libérer le pays après 10 ans de lutte ? Nos autorités doivent se rappeler des acteurs qui se sont battus pour qu'il ait aujourd'hui la paix dans le pays. Nous, ex-combattants démobilisés, estimons que nous avons été oubliés après tout ce que nous avons mené comme combat. Tous ceux qui ont mené ce combat pour notre liberté, doivent être considérés comme des héros », a expliqué l'ex-combattant démobilisé.

Poursuivant, M. Diakité a dépeint le tableau de la vie sombre que mèneraient des camarades de l'ex armée de Guillaume Kigbafori Soro. Pour lui, les démobilisés qu'ils  sont ont été laissés pour compte (...)

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