Répression de la marche du 22 mars : Amnesty international exige la libération des détenus et une poursuite contre des policiers


L'un des dirigeants de EDS, Jean Gervais Tchéidé, porte-parole, encore détenu avec une dizaine d'autres militants après la marche avortée de jeudi
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 24 mars 2018
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Dans un communiqué de presse dont copie nous est parvenue, Amnesty international s'élève contre l'arrestation de certains dirigeants et militants de la plate-forme ''Ensemble pour la démocratie et la souveraineté'' dont la marche organisée, le jeudi 22 mars 2018, avait été réprimée par des forces de sécurité. Ci-dessous, le communiqué tel que reçu.

Communiqué de presse d'Amnesty International 23 mars 2018

 

Côte d'Ivoire : 18 opposants toujours en détention pour avoir exercé leur droit de manifester pacifiquement.

 

Les autorités ivoiriennes doivent immédiatement libérer les 18 personnes arrêtées hier, 22 mars, pour avoir simplement participé à une manifestation pacifique. 18 opposants politiques sont toujours en détention après leur arrestation au cours d'une manifestation à Abidjan, pour demander la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). La manifestation n'avait pas été autorisée, nonobstant les discussions entre l'opposition et les autorités pour décider de son itinéraire. Ce n'est que la veille, assez tard dans la soirée, que l'interdiction a été communiquée. « Les restrictions systématiques au droit à la manifestation pacifique, droit garanti par la constitution, montrent la détermination des autorités à réduire au silence toute voix dissidente,» a déclaré Gaetan Mooto, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.

   « A défaut de les inculper d'une offense légitime sur la base de preuves suffisantes, toutes les personnes arrêtées doivent immédiatement être libérées.»

   Hier, la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), avait appelé à une manifestation pacifique pour demander la réforme de la Commission électorale indépendante, les autorités l'ont dispersée pour défaut d'autorisation. Plus de 40 personnes, dont Jean-Gervais Tcheidé, vice-président du Front patriotique ivoirien (FPI, opposition) et Oula Anselme du même parti, ont été arrêtées. Dans la soirée, une partie des manifestants a été libérée, cependant 18 personnes demeurent encore en détention.

Le même jour, l'Alliance des forces démocratiques (AFD, opposition) dirigée par Pascal Affi N'Guessan a été autorisée à d& (...)

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