Politique

Amnesty International : « La Côte d'Ivoire doit remettre sans délai Simone Gbagbo à la CPI »

post-img
Gaëtan Mootoo a réclamé, à nouveau, le transfèrement de Mme Gbagbo à la Cpi (Photo DR)

Amnesty international se fait à nouveau entendre dans le dossier du mandat de transfèrement visant l'ex-Première dame Simone Gbagbo devant la Cour pénale internationale (Cpi).

Au même moment où s'ouvrait, le lundi 9 mai à Abidjan, son second procès devant une juridiction nationale (Cour d'assises), l'organisation internationale de défense des droits humains basée à Londres (Grande-Bretagne) publiait un communiqué pour exiger son transfèrement à La Haye.

Dans le document de presse, Amnesty se montre même catégorique sur la question. En effet, l'on relève que si le procès qui s'est ouvert hier à Abidjan est une étape importante pour mettre fin à l'impunité, les autorités ivoiriennes doivent reconsidérer leur refus d'honorer leur obligation de remettre la prévenue à la Cpi. Et ce, conformément au mandat d'arrêt décerné à son encontre pour des accusations de crimes contre l'humanité. «Simone Gbagbo doit comparaître devant le tribunal le 9 mai à Abidjan pour des accusations de crimes contre l'humanité en lien avec les violences post-électorales de 2010-2011. Plus de 1000 personnes ont été tuées au cours des violences qui ont éclaté lorsque son époux Laurent Gbagbo a refusé de quitter le pouvoir après avoir perdu une élection. À moins que la Côte d'Ivoire ne s'adresse à la Cour pénale internationale (Cpi) pour contester une nouvelle fois la recevabilité de cette affaire, elle doit remettre sans délai Simone Gbagbo à la Cour », écrit Gaëtan Mootoo, ch (...)

Lire la suite sur L'Inter


Côte d'Ivoire Abidjan Laurent Gbagbo Simone Gbagbo La Haye Cour pénale internationale Cpi Amnesty mandat d'arrêt procès ivoirien

Articles similaires