Politique

Présidentielle 2015 : L'administration engage une action autour des 100 millions de Fcfa octroyés aux candidats

post-img
Seydou Diarra en compagnie des magistrats dédiés à la traque de la corruption

A l'occasion de l'élection présidentielle, l'argent public a été octroyé aux candidats à ce scrutin. Chacun des 10 candidats a perçu la coquette somme de 100 millions Fcfa, destinée à l'aider à battre efficacement campagne. Maintenant que l'élection présidentielle est finie, bien des citoyens de ce pays se demandent comment ces candidats ont géré l'argent du contribuable, qui leur a été octroyé.

Qu'en-ont-ils fait ? N'ont-ils pas à rendre compte de la gestion qu'ils ont faite de ces fonds ? Si oui, devant quelle Institution de la République ? Ces questions restent à ce jour sans réponse. Un début de réponse pourrait venir de la Haute autorité pour la bonne gouvernance. De source proche de l'Institution dirigée par Seydou Diarra, cette structure chargée de la lutte contre la corruption, ne verrait pas d'inconvénient à se saisir du dossier. La Haute autorité pour la bonne gouvernance voudrait bien voir clair dans la gestion que les candidats ont faite des 100 millions Fcfa reçus de l’État. Selon nos sources, les incorruptibles qui siègent au sein de cette Institution, voudraient se saisir du dossier, avec pour objectif de vérifier l'usage qui a été fait de l'argent public, gracieusement offert aux candidats à la présidentielle. C'est que les textes fondateurs de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, font état des financements de partis politiques et des campagnes électorales. En effet, dans la sous-section 6 de l'ordonnance n°2013-660 du 20 septembre 2013, portant prévention et lutte contre la corruption, il est explicitement fait allusion au financement des partis politiques et campagnes électorales. Comme pour dire que cela pourrait faire l'objet  d'un contrôle pour voir si ce financement n'est pas entaché de choses pas claires, relevant de la corruption, du détournement des deniers publics voire du blanchiment d'argent. L'article 18 de ladite ordonnance énonce, en effet, que « l’État octroie des subventions aux candidats, partis ou groupements (...)

Lire la suite sur Soir Info


don lutte État sein fonds élection présidentielle candidats détournement corruption bonne gouvernance


Articles similaires