« Nous sommes des coopératives, autonomes et régies par la loi Ohada (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires, ndlr). Nous ne comprenons pas que le Trésor public nous adresse des demandes d'explication. Et, nous soupçonnons une volonté de mise sous tutelle de nos coopératives par le Trésor public. L'Administration provisoire vient à son terme, le 8 septembre 2015 (aujourd'hui, ndlr). Les informations que nous avons nous font croire que l'objectif est de décapiter les Coopec de leurs organes et de nommer à la place des élus, des administrateurs délégués chapeautés par un administrateur général. Cela n'est pas faisable. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous ne sommes pas une entreprise commerciale coiffée par une direction générale. Nous sommes des coopératives autonomes qui avons mis sur pied une union, l'Unacoopec-ci, à qui nous donnons des moyens de fonctionner. Ce n'est pas le contraire. Les salariés de cette union ne sont ni mandataires, ni responsables devant les sociétaires et l'État », ont  souligné des élus des Coopec. Ils ont ainsi saisi l'opinion nationale, internationale et le gouvernement, le 5 septembre 2015, au cours d'une rencontre, à notre Rédaction, Marcory, Zone 4 C.

« Nous voulons attirer l'attention du ministre de l'Économie et des Finances et lui dire que le réseau Coopec, c'est plus d'un million de sociétaires. Cette microfinance gère les ressources des pauvres personnes, des petits épargnants, des vendeurs d'orange et de tomates sur les marchés, des cireurs de chaussures et surtout des retraités ; tous ces gagne-petits (...)

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