Présidentielles 2015 : Tiburce Koffi se dévoile pour un candidat - L'ex-directeur de l'INSAAC charge encore Bédié et Ouattara


L'ex-directeur de l'Insaac, Tiburce Koffi (au micro), en compagnie des autres panélistes de la conférence-débat animée à Paris samedi.
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 12 août 2015
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Il s'est affiché, enfin. Le bouillant écrivain, auteur du titre à controverse ''Non à l'appel de Daoukro'', Tiburce Koffi, a dévoilé son choix pour les prochaines élections présidentielles.

L'ex-directeur de l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac) a opté pour Charles Konan Banny. Un homme qu'il souligne bien connaître, pour être son « biographe depuis 12 ans ».

Tiburce Koffi, qui a pris part le samedi dernier au Centre international Kellerman de Paris, à la sortie officielle du Comité de soutien de France à la candidature de l'ancien Premier ministre ivoirien, n'a pas fait de mystère sur son parti pris pour l'homme. Il a participé à une conférence-débat au thème évocateur : ''Charles Konan Banny ou la pertinence politique d'une candidature''. L'enfant de Botro, partant de ce thème, a fait un tour d'horizon de toutes les crises qu'a vécues la Côte d'Ivoire, avant de conclure par sa déception pour la politique conduite par le président Alassane Ouattara soutenu par le président Bédié. Et justifier son engagement pour Charles Konan Banny. « Henri Konan Bedié a scellé un pont de parchemin maudit qui est l'appel de Daoukro. Nous devons tourner la page en votant Banny, car lui seul est allé dans les monts et allées, à la rencontre des populations, et a fait un rapport afin de décrier les maux qui nuisent à notre société ».

Pour Tiburce Koffi, il ne peut y avoir d'alternative crédible à Alassane Ouattara qu'en la personne de l'ancien gouverneur de la Bceao. Il se montrera plus véhément à l'encontre du régime actuel et présentera Charles Konan Banny comme le sauveur à même de tourner les pages sombres du passé. «Banny vient pour mettre fin au règne des seigneurs de guerre. On ne peut pas tolérer que le président de l'Assemblée nationale ait été celui-là qui a dirigé l'exécution des 90 gendarmes de Bouaké. Ce n'est pas possible. C'est une question d'éthique.On ne peut pas comprendre que Fofié, qui a enfermé 35 personnes dans des conteneurs pour les étouffer, soit promu préfet de région. Pendant que Laurent Gbagbo, intellectuel, universitaire croupit à la Haye », s'indigne l'ex-directeur débarqué de l'Insaac, qui réitère encore sa bile contre le président du Pdci-Rda pour avoir choisi de renoncer à toute ambition au sein de sa formation politique, au profit du candidat au pouvoir. «En 2010, vous avez fait un scrutin qui nous a donné la guerre. En 2015, on s'est dit que pour une fois, on va aller tranquillement &ag (...)



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