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Fonction publique / Suspendus depuis 2013 : Plus de 2 000 fonctionnaires implorent la clémence de Ouattara

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Les membres du collectif des fonctionnaires en danger s’en remettent à la clémence du président Ouattara à qui ils ont lancé un S.O.S

«Monsieur le président de la République, cher papa, nous implorons votre clémence. Sauvez-nous. Nous mourons d'oisiveté et de faim» : ce cri du cœur est celui des fonctionnaires dits fictifs et suspendus depuis 2013.

Réunis en assemblée générale à Yopougon-Maroc, le samedi 20 juin 2015, ces agents qui sont entrés à la Fonction publique sans concours d’intégration, mais qui bénéficient tous de certificats de prise de service et de matricules officiels, ont ainsi lancé un véritable Sos au chef de l’Exécutif ivoirien.

Estimés à plus de 2000, ces agents de différents corps (Educateurs spécialisés, enseignants et éducateurs sociaux, agents de bureau et assistants administratifs) reconnaissent n’être pas entrés par voie de concours. Toutefois, ils disent avoir été régulièrement affectés dans les différentes administrations publiques. Les concernés, qui ont mis sur pied le collectif des Fonctionnaires ivoiriens en danger (Fid), ont affirmé avoir touché leurs soldes de 2009 à 2010 pour les uns, et de 2011, 2012 et 2013 pour les autres, avant l’entrée en vigueur de la décision de leur ministre de tutelle de l’époque, Gnamien Konan.

Pour obtenir leur réhabilitation et leur réintégration, ils ont confié avoir saisi plusieurs autorités politiques, administratives et religieuses de la place. Notamment le Premier ministre Duncan, le cheikh Boikary Fofana, le porte-parole des rois et chefs traditionnels, Nanan N’Depo. Et ce, sans obtenir gain de cause. A ces re (...)

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