Crise au FPI / Abou Dramane Sangaré : « Tant que Gbagbo n'est pas là, on ne peut pas se réconcilier » - « Le FPI se fera entendre » - Un meeting annoncé à Mama


Sangaré a réaffirmé son soutien à Laurent Gbagbo.
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 18 mars 2015
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Il n'avait pas encore parlé. Depuis sa désignation, jeudi 5 mars 2015, comme « président par intérim » du Front populaire ivoirien (Fpi) suite à la réunion « de la session extraordinaire des 2/3 des membres du Comité central du Fpisignataires de la pétition du 19 janvier 2015 », Sangaré Abou Drahamane ne s'était pas exprimé publiquement.

Le lundi 16 mars 2015, à la Fondation Memel Fotê aux Deux Plateaux, il s'est véritablement lâché... Au cours d'une rencontre avec des femmes du Fpi, conduites par Marie Odette Lorougnon, le compagnon de Laurent Gbagbo a affiché sa détermination à mener la mission qui lui a été confiée par ses camarades de parti. « Le Fpi parlera en cette année électorale. Le Fpi se fera entendre. Je vous le promets. Mais, c'est vous qui allez mettre dans notre bouche,  ce que nous allons dire. Je ferai tout pour ne pas vous décevoir.  C'est vous qui allez nous donner le calendrier», a lancé Sangaré Abou Drahamane, annonçant ses premiers meetings à Mama, en  pays Attié et à Yopougon. « J'irai à Mama pour rendre hommage à Gbagbo et aux initiateurs de l'appel de Mama. Ensuite, j'irai dans le pays Attié pour sa valeur de symbole. Gbagbo est très lié à Yakassé Attobrou. Et, j'irai à Yopougon de Gbagbo. Ce n'est qu'un début. Certains cadres iront partout, parler en mon nom. Reprenons le Fpi authentique et originel. Un Fpi qui n'est pas dans la compromission et le compromis de toute sorte. Un Fpi qui n'est pas encore frelaté. Si moi je vais à un congrès, c'est pour demander que le président Gbagbo soit mon candidat et reprenne le parti. Le Fpi est toujours là et résiste », a soutenu l'ex-ministre d'État, ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo. Et d'exhorter ses interlocutrices à ouvrir leurs bras. «  Ouvrez les bras à toutes les associations, tous les mouvements.  Afin d'obtenir un vaste rassemblement qui fera peur. Mettez vous en ordre de bataille », a-t-il demandé en présence d'Etien Amoikon, Tapé Kipré, Sery Gboagnon, Koua Justin et Boubacar Koné.

« C'est un sentiment de joie de retrouver le Fpi originel. Quand vous m'acclamez ainsi, c'est au président Gbagbo que vous rendez hommage. Je suis également meurtri par ce qui arrive au Fpi. Le parti a montré un visage triomphant. Mais aujourd'hui, c'est la déconfiture. Les Ivoiriens sont désespérés. Leur instrument de lutte, d'espoir, est en train de s'amenuiser. Mais ça aussi, c'est dans la vie de tous les partis politiques et associations. A un moment donné, il faut faire le point. Il y a le bon grain, il y a l'ivraie. Il faut séparer. Même si ça fait mal. Il faut séparer », a martelé l'ex-Inspecteur d'État, indiquant le rôle que doivent jouer les femmes.

 

« Mon temps est passé... »

« Je suis dans le cas d'un intérim. J'ai 90 jours pour réussir la mission que le Comité central m'a confiée. Mais, je pense que 90 jours, c'est trop. Je ferai tout pour faire le plus vite possible. Sangaré n'était pas là de façon manœuvrière  à chercher à  prendre le pouvoir au Fpi. Ça ne me ressemble pas. Mon temps est passé pour le pouvoir », a fait savoir M. Sangaré. « En 1990, si Laurent Gbagbo avait pris (...)

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