Il y avait du beau monde hier jeudi 23 janvier, au siège du Rassemblement des républicains (RDR) sis à la rue Lépic à Cocody. La plupart des cadres et militants du parti présidentiel y étaient pour la cérémonie de présentation de vœux au secrétaire général par intérim, Ahmadou Soumahoro. Occasion toute trouvée par M. Soumahoro de se souvenir des événements douloureux de la crise post-électorale.
Le premier responsable du parti présidentiel a rappelé la culpabilité de M. Gbagbo dans la crise postélectorale de 2010 qui a entraîné des milliers de morts. Un comportement funeste qui, selon lui, a écorché le mandat du président Alassane Ouattara. «Comment ne pas condamner et dénoncer une fois encore la décision aventurière, meurtrière et périlleuse de l'ex-président sous le régime de la refondation refusant le verdict des urnes à l'élection présidentielle qui a occasionné une terrible crise postélectorale en 2011 avec plus de 3.000 morts, au nombre desquels figurent hélas et malheureusement, un très grand nombre de nos militants et de nos partisans (…). Nous ne pouvons pas les oublier et qu'ils reposent en paix», a-t-il dit.
Une fois ce rappel terminé, le député de Séguéla s'est prononcé sur l'actualité sociopolitique dominée par les récentes déclarations du président du Front populaire ivoirien. Malgré tout, le député de Séguéla a invité, une fois encore, Affi et ses camarades à saisir la main fraternelle du chef de l'Etat et à emprunter la voix du dialogue politique mené au sein du cadre permanent de dialogue afin de se départir des propos incendiaires et provocateurs. «Aucune pression ne peut amener le président Ouattara à prendre une décision qui n'est pas dans l'intérêt du pays. (...) Qu’ils nous insultent, ils vont rentrer le soir à la maison et la Côte d'Ivoire s'en portera bien. Nous ne tomberons pas dans leur piège. Nous continuerons de nous battre aux côtés du chef de l'Etat pour la recherche effrénée de la paix et de la quiétude pour les Ivoiriens», a rassuré l'orateur, avant d'ajouter: «ils peuvent faire tonner des petits coups de feu isolés mais prendre une position dans ce pays pendant 24 heures sans qu'on les déloge, ceci est impossible aujourd'hui. Nous ne voulons pas tomber dans l'escalade, dans l'engrenage ou dans le désordre. C'est pour cela que, chers militants et militantes, à l'image du chef de l'Etat, rien ne doit nous détourner de la recherche de la paix, de la sécurité et de la sérénité de notre pays».
Pour 2014, le secrétaire général par intérim a signifié à ses militants que l'ambition est unique et l'objectif précis. Celui de faire réélire au premier tour de l'élection présidentielle de 2015, le président Alassane Ouattara. C'est pourquoi il a, au (...)
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