La procédure entamée contre Laurent Gbagbo, ex-président de la République de Côte d'Ivoire, à la Cour pénale internationale n'est pas irréversible.
Assurément pas ! Le président de la République actuel, Alassane Ouattara, a la possibilité de faire arrêter cette procédure et demander que son adversaire de la présidentielle 2010 soit ramené en Côte d'Ivoire, pour y être jugé…Mais à une seule condition « La CPI est une instance de dernier recours ; son travail est complémentaire au travail des tribunaux nationaux, elle ne les remplace pas. La Défense, ou l'Etat, peut soulever devant la CPI une exception d'irrecevabilité de l'affaire, sur la base du principe de complémentarité. C'est-à -dire, demander que la CPI arrête la procédure en cours devant elle, s'il est prouvé que la justice nationale a la capacité et la volonté de mener des poursuites sérieuses contre le même suspect pour les mêmes faits allégués », explique Fadi El Abdallah, porte parole de la Cpi, quand nous l'avons récemment interrogé à ce propos.Justement au sujet de la capacité de la Justice ivoirienne à connaitre des faits pour lesquels Laurent Gbagbo est détenu au centre pénitentiaire de la Haye, le gouvernement ivoirien a, il ya quelques semaines, fait connaitre son point de vue.
En effet, en refusant de donner son accord pour le transfèrement de Simone Gbagbo, anciennement première Dame de Côt (...)
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