La nouvelle est tombée, hier vendredi 20 septembre, en milieu de journée. Le président Alassane Ouattara, lors d'un conseil des ministres extraordinaire tenu au Plateau, a décidé d'accorder la grâce présidentielle à 3.000 prisonniers de droit commun.
Le communiqué qui a sanctionné ce conseil des ministres, indique également que « sont exclus du bénéfice de cette grâce, les auteurs d'infractions militaires, de crimes de sang, d'atteintes à la sûreté de l'État, de vols de nuit, de vol en réunion, de vol avec effraction ou à main armée, de viol, d´attentats aux mœurs (attentat à la pudeur, de grossesse en milieu scolaire de la part des encadreurs) d´enlèvements d'enfants, d'évasions, de trafics de stupéfiants et d'infractions contre les biens (abus de confiance et escroquerie, extorsions de fonds) lorsque le préjudice résultant de ces infractions est inférieur ou égal à 25.000.000 francs et les auteurs de détournement de fonds publics ».Du coup, les prisonniers civils et militaires de la crise post-électorale sont maintenus en prison. Cette décision du chef de l'État et de son gouvernement a suscité des réactions au sein du collectif des avocats des partisans de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en Côte d'Ivoire. En effet, joint au téléphone, hier en début de soirée, Me Gougnon Serge n'a pas caché son amertume. « On aurait pu permettre à des gens qu'on poursuit pour des raisons politiques, de rentrer chez eux. Après deux ans, nous sommes (...)
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