C'est une véritable muraille (militaire) de sécurité, que le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, a fait ériger autour de Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (Cpi).
Cette protection maximale vise, de toute évidence, à dissuader tous les « irascibles » tapis dans l'ombre et qui ont une dent contre Fatou Bensouda pour une raison ou pour une autre. La procureure de la CPI, est arrivée le jeudi 18 juillet 2013 à 18 h 40 mn à Abidjan pour un "complément d'enquête" dans l'affaire contre Laurent Gbagbo, l'ex-président ivoirien accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre lors de la crise post-électorale de 2010-2011."Ma mission est technique, elle se situe dans le cadre de la décision des deux juges d'apporter des informations additionnelles dans l'affaire Laurent Gbagbo. Je suis venue rencontrer toutes personnes qui pourraient m'appuyer dans cette mission, pour avoir plus d'informations et m'assurer que mon équipe sur place travaille dans de bonnes conditions", avait-elle déclaré au sortir d'une audience, le vendredi 19 juillet 2013 avec le ministre de la Justice, Gnénéma Mamadou Coulibaly.
Durant son séjour à Abidjan, Fatou Bensouda était surveillée, comme du lait sur le feu, par le Groupe de sécurité de la Présidence de la République (Gspr). Aujourd'hui, grâce à diverses sources militaires et sécuritaires, on apprend que « c'est la présidence de la République qui a pris en main, la protection rapprochée de Fatou Bensouda » tout au long de son séjour ivoirien. Point n'est besoin de dire que la Gambienne est adulée par les uns et haïe, voire vomie par les autres dans une Côte d'Ivoire qui peine à se réconcilier. De fait, la police nationale a été tenue (...)
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