Il y a une lueur d'espoir pour Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien déténu à la Haye, de humer l'air de la liberté... conditionnelle.
Interviendra-t-elle avant le début d'un éventuel procès ou de l'audience de confirmation des charges ? Difficile de l'affirmer. Toutefois, dans le texte de la dernière décision de la chambre préliminaire I, le 11 juillet 2013, qui refuse à Laurent Gbagbo la liberté provisoire, les juges de cette juridiction d'instruction offrent, cependant, une chance à Gbagbo. Ils y mentionnent, en effet, que le refus de la liberté provisoire à l'ancien chef d'Etat, est « sans préjudice de la possibilité d'envisager une libération conditionnelle à l'avenir, si une solution viable de libération conditionnelle se trouve avec l'imposition de conditions appropriées ».Cet extrait de la décision explique qu'ils sont disposés à réfléchir à toutes les possibilités qui permettraient à Gbagbo d'être ''libre''. Mieux, les magistrats indiquent, aux Avocats du prisonnier le plus célèbre de la Haye, une piste à explorer désormais : celle d'étudier en profondeur les conditions qui pourraient fonder et les pousser à prendre une telle mesure.
Donnant la preuve de leur bonne foi à ce sujet, les juges entendent, eux-aussi, s'investir dans la recherche de ces conditions. « La Chambre reste ouverte à l'examen, et elle-même cherchera à identifier, des arrangements potentiels à la libération conditionnelle qui permettraient suffisamment d'atténuer les risques identifiés. Si cela devient nécessaire, la Chambre tiendra une confére (...)
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Laurent Gbagbo procès ivoirien