Pressé de toutes parts par son créancier, le nommé Konaté Kapagué s'est donné la mort par fusillade, le samedi 26 octobre 2024, à Tounvré, village situé dans la sous-préfecture de Gbon, dans le département de Kouto.

Le village de Tounvré, situé dans la sous-préfecture de Gbon, dans le département de Kouto, est encore sous le choc. Ce samedi 26 octobre 2024, un drame tragique s'est produit : Konaté Kapagué, jeune commerçant de moins de 30 ans, s'est donné la mort dans des circonstances dramatiques. Harcelé par un créancier exigeant le remboursement d’une dette importante, il s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête.

Une difficulté financière grandissante

Konaté Kapagué était connu dans son village pour son implication dans le commerce des produits agricoles, activité qu’il menait avec dévouement pour soutenir sa famille. Leader du champ familial, il portait aussi la responsabilité d’assurer la rentabilité des cultures, une tâche à laquelle il se consacrait quotidiennement. Mais derrière ce dévouement se cachait une difficulté financière grandissante.

Selon des sources, Konaté Kapagué avait contracté une dette importante, estimée à 1 500 000 francs CFA, une somme qu’il avait empruntée pour subvenir aux besoins de son activité agricole. Ce prêt, qu’il pensait rembourser avec les revenus de ses récoltes, s’est avéré plus difficile à honorer que prévu. Le jour du drame, son créancier lui rend visite pour réclamer le remboursement de la somme due.

En espérant atténuer la situation, il lui aurait demandé quelques sacs de produits agricoles à offrir comme paiement partiel, le temps de rassembler le reste de l'argent

Sous la pression de son créancier et incapable de réunir le montant, Konaté Kapagué aurait décidé de demander de l’aide à son père. En espérant atténuer la situation, il lui aurait demandé quelques sacs de produits agricoles à offrir comme paiement partiel, le temps de rassembler le reste de l'argent. Cependant, cette sollicitation n’a pas été bien accueillie par le père, qui aurait refusé de l’aider.

Ce refus, vécu comme un rejet et une perte de soutien, a été un coup de plus pour le jeune homme. Selon les témoignages recueillis, Konaté aurait mal digéré l’attitude de son père, se retrouvant sans solution apparente face à sa situation. Submergé par le désespoir et les pressions sociales liées à l’impossibilité d’honorer sa dette, il aurait pris la terribl (...)

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