Dans un communiqué dont Linfodrome a reçu copie, ce dimanche 2 juin 2024, les opérateurs de la filière viande-bétail qui disent observer un arrêt de travail depuis le jeudi 30 mai 2024 font savoir qu'ils n'ont rien à voir ni de près, ni de loin avec ''les affrontements violents entre les forces de l'ordre et des groupes de jeunes''.

Au lendemain des affrontements sanglants à Port Bouet, l'Union Régionale des Sociétés coopératives des marchands de bétail d'Abidjan (URSCMABA) a produit un communiqué pour annoncer que ‘’les opérateurs économiques de la filière bétail-viande qui observent un arrêt de travail depuis le jeudi 30 mai 2024 n'ont rien à voir ni de près, ni de loin avec cet événement malheureux’’.

Le nouveau site de délocalisation ‘’n’est pas approprié’’ selon l’Union

L’Union affirme que le nouveau site de délocalisation (ancienne casse d’Adjamé) n’est pas ‘’approprié à l'exercice de leurs activités’’. Par conséquent, les acteurs ‘’s'opposent à ce déplacement qui pourrait avoir des conséquences financières dommageables sur leurs activités et mettre en cause leur sécurité’’.

 

‘’Cependant, tout bien considéré, l'Union a décidé de lever son mot d'ordre d'arrêt de travail, afin d'éviter une escalade qui pourrait nuire davantage à des intérêts divers’’, peut-t-on lire dans le communiqué.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le samedi 01 juin 2024, l'abattoir de Port-Bouët a été le théâtre d'affrontements violents entre les forces de l'ordre et des groupes de jeunes.

Ces affrontements ont occasionné la destruction de biens publics et privés.

Les opérateurs économiques de la filière bétail-viande qui observent un arrêt de travail depuis le jeudi 30 mai 2024 n'ont rien à voir ni de près, ni de loin avec cet événement malheureux.

Ils n'ont donné aucun mot d'ordre à manifester qui aurait pu entraîner ces affrontements.

Le Général, Gaoussou Soumahoro, président du Conseil d'administration de la Cafibel-ci était en visite de courtoisie à notre bureau et s'enquérir de la situation, ce samedi des évènements.

Nous n'étions pas informés de la présence d'un détachement de policiers à l'abattoir 

Nous n'étions pas informés de la présence d'un détachement de policiers à l'abattoir. Néanmoins, lorsque nous avons été informés qu'il y avait des risques d'affrontements avec des jeu (...)

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