« La Côte d'Ivoire, c'est la terre du cacao qui sera bientôt le pays de la durabilité parce que nous avons la ferme volonté de faire de la durabilité, le socle et la base de l'avenir de ce secteur. La Côte d'Ivoire, en abritant le siège de l'ICCO, montre sa disponibilité pour contribuer à l'amélioration de la filière », a déclaré Patrick Achi.

Sur le plan de la durabilité économique, a rappelé le Chef du gouvernement, des actions sont en cours. La plus emblématique, l'Initiative Côte d'Ivoire-Ghana, vise à accroître le revenu du producteur, en mettant en œuvre le Différentiel de revenu décent (DRD) qui représente un montant supplémentaire de 400 dollars par tonne sur le prix du cacao. Ce différentiel est aujourd'hui entièrement versé aux cacaoculteurs, permettant d'amortir les effets néfastes de la fluctuation des prix internationaux.

Patrick Achi a salué la résilience, la détermination des producteurs en dépit des incertitudes dans la filière. Il a assuré que depuis l'accession au pouvoir du Chef de l'État Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire a opté pour un système de stabilisation qui permet de garantir au moins 60% du prix CAF au producteur. Il s'est félicité des efforts du pays en termes de production de cacao.

« Premier producteur mondial de cacao en 2023, avec une production annuelle estimée à plus de 2,2 millions de tonnes, nous sommes loin des 60 mille tonnes produites en 1960 à notre indépendance », a-t-il souligné.

Pour lui, il faudra porter plus encore l'effort sur la création de valeur afin d'accroître la richesse de nos pays, de lutter contre la pauvreté et de créer massivement des emplois pour la jeunesse.

Le Premier ministre a affirmé que, malgré la volonté politique ayant permis d'obtenir des résultats certains pour les populations, des défis importants restent à relever, notamment l'amélioration des revenus des producteurs, la mise en œuvre de politiques clairement affichées d'industrialisation, la préservation des forêts, avec les menaces liées au changement climatique, et l'éradication des pires formes de travail des enfants.

Source : CICG