Affaire Soro - Décision de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples / Les avocats de l'État formels : ''C'est un coup d'épée dans l'eau''


Me Abdoulaye Ben Méité (au centre) a justifié la position de l’État devant la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. PHOTO : DR
  • Source: fratmat.info
  • Date: sam. 25 avr. 2020
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L'État ivoirien, par le biais de son collège d'avocats, a réagi à la décision de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (Cadhp) de suspendre le mandat d'arrêt émis contre l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro. Et aussi de surseoir à l'exécution des mandats de dépôts décernés contre les 18 autres personnes qui lui sont proches.

Me Abdoulaye Ben Meité, l'un des membres du conseil de l'État ivoirien a qualifié, hier, d'incompréhensible cette décision de la Cadhp au cours d'une conférence de presse à la Maison de la presse au Plateau. Pour lui donc : «Cette décision est un coup d'épée dans l'eau.'' Dans cette veine, il a fait savoir que « son exécution relève d'une décision politique. Et qu'il appartient donc à l'État d'apprécier son exécution ». Se voulant plus clair, il a déclaré : « Nous prenons acte de cette décision qui, ainsi que la Cour l'indique expressément, « pour lever toute ambiguïté... est de nature provisoire et ne préjuge en rien les conclusions que la Cour formulera sur sa compétence, la recevabilité et le fond de la requête introductive d'instance ».

Développant son idée, Me Abdoulaye Ben Meité a expliqué que Guillaume Soro fait l'objet d'un mandat d'arrêt introduit par un juge d'instruction qui a d'ailleurs été dessaisi de l'affaire au profit du tribunal correctionnel d'Abidjan. C'est cette juridiction, à l'en croire, qui jugera, le 28 avril, ce dernier pour recel de détournement de biens publics. « Toute chose sur laquelle l'ordonnance entreprise par la Cour africaine reste évidemment sans aucune incidence », a-t-il clarifié.

Parlant des 18 autres personnes concernées dans cette affaire, Me Abdoulaye Ben Meité a soutenu que chacune d'elle fait l'objet de poursuites individuelles. (...)

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