Mandat d'arrêt contre l'ex-chef du Parlement ivoirien : L'histoire secrète de l'enregistrement de Guillaume Soro


On en sait un peu plus sur l'enregistrement qui est à l'origine du mandat d'arrêt contre Guillaume Soro.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 10 janv. 2020
  • Visites: 3860
  • Commentaires: 0
Au-delà de l'entreprise de communication menée par les deux camps, La Lettre du Continent a reconstitué quand, comment et pourquoi a été réalisé l'enregistrement à l'origine du mandat d'arrêt ivoirien contre Guillaume Soro.

Diffusé à la télévision nationale ivoirienne, le 26 décembre et totalisant des dizaines de milliers de vues sur Youtube, l'enregistrement de 7 minutes où l'on entend l'ancien président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro expliquer qu'il peut mobiliser avec une « télécommande », certaines unités de l'armée ivoirienne, est la justification officielle du mandat d'arrêt émis par Abidjan, le 23 décembre, jour où Soro avait prévu de rentrer au pays.

Qui ? Sur l'enregistrement, Soro s'entretient avec un homme non identifié. Il ne s'agit pas du Pdg du groupe Pefaco, Francis Perez, comme l'ont affirmé certaines parties ivoiriennes, mais d'une de ses relations, Olivier Bazin, qui travaille en Afrique depuis plus de trente ans, notamment dans les jeux au Tchad et dans le négoce pétrolier (il fut l'agent de Gunvor en Côte d'Ivoire).

Quand ? L'entretien a eu lieu à Paris à l'automne 2017. Les présentations ont été par Francis Perez qui connaît Soro depuis le début des années 2000 et l'a rencontré une première fois à Paris, au printemps 2017, à l'hôtel Napoléon. En août 2017, le Pdg de Pefaco a reçu Soro deux jours à lbiza, où il passait ses vacances, et a organisé un déjeuner réunissant Soro, Bazin et l'ancien gendarme de l'Élysée, Robert Montoya, qui fut l'un des conseillers militaires de Laurent Gbagbo quand l'ex- président ivoirien bataillait contre les Forces nouvelles (Fn) de Soro.

A la suite de ce déjeuner, Bazin et Soro sont repartis ensemble pour Paris et ont eu plusieurs entretiens à l'hôtel Napoléon, mais aussi dans un appartement parisien. C'est de l'enregistrement d'un de ces face-à-face qu'ont été extraites les sept minutes diffusées par le procureur Christophe Richard Adou, le 26 décembre.

Pourquoi? Les deux parties se connaissent, même si chacune assure que c'est l'autre qui a initié les contacts. Pefaco a des activités en Côte d'Ivoire, qui n'est cependant pas un pays majeur pour le groupe, qui n'y opère que trois salles de jeux, dont une à Marcory. Au moment où il a conve (...)

Lire la suite sur linfodrome.com


Côte d'Ivoire don Abidjan Afrique entreprise communication Laurent Gbagbo Guillaume Soro Richard Adou jeu Marcory Paris mandat d'arrêt Assemblée nationale ivoirien




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour