Gouvernance : Une ONG internationale porte un coup dur à Ouattara


Cela fait la deuxième fois, en trois ans, que la Côte d’Ivoire est épinglée relativement à sa gouvernance
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 17 août 2019
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Douche froide à Abidjan. Alors que le chef de l'État, Alassane Ouattara, séjourne en France à l'occasion des calibrations du 75e anniversaire du débarquement des alliés en Provence lors de la 2e guerre mondiale, l'Ong « Tranparency international » vient de frapper là où ça fait mal à l'ancien Directeur général adjoint (Dga) du Fonds Monétaire international (Fmi) : sa gouvernance économique et financière. « Tranparency international » a rendu public un rapport, pour le moins, accablant sur la gouvernance en Côte d'Ivoire. Un coup dur pour un régime qui se présentait comme une poche de moralité en matière de bonne gouvernance. La corruption, selon ce rapport, gangrène tous les corps de l'État de Côte d'Ivoire. La présidence de la République n'est pas épargnée par des actions contre l'honneur. La putréfaction de la corruption a également fait son nid à la Primature, toujours selon ce rapport.

A la présidence de la République, à la Primature et à l'Assemblée nationale, cette propension à l'enrichissement illicite connaît une légère progression du taux de corruption, passant de 24% en 2015 à 27% cette année.

Selon le site en ligne « lebanco.net », « la 10e édition de l'afro baromètre de Transparency  international, qui mesure l'état de la corruption dans les États africains, n'est pas favorable à la Côte d'Ivoire ». Et c'est peu dire. En effet, les statistiques dévoilées par ce rapport sont peu flatteuses pour le gouvernement ivoirien, ajoute le confrère. « Ce rapport 2019 relève, en effet, une hausse du taux de corruption. C'est du moins ce que pensent 40% des enquêtés de 2019, contre 32% en 2015 », écrit-il. Une grande partie des citoyens ivoiriens, soit 58%, estiment d'ailleurs que le gouvernement ne fait pas assez pour lutter contre la corruption. Toujours est-il que l'opinion de ces citoyens lambda est confortée par les révélations de « Transparency  international » sur les institutions ou secteurs dans lesquels sévit le plus ce fléau. Premier constat : ce sont les mêmes qui ont été pointés du doigt en 2015.

Les « cinq majeurs » où la corruption bat son plein, au dire de « Transparency international », sont respectivement la Police avec 49% ; le milieu des affaires avec 44% ; les membres du gouvernement  avec 33% ; les élus locaux (32%) et le milieu judiciaire (31%).

Ce rapport sort à un très mauvais moment pour le chef de l'État. Une sorte de « déjection bovine » balancée sur lui, alors qu'il est à l'étranger. De fait, Alassane Ouattara, et son homologue français, E (...)

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