Grève à l'abattoir de Port Bouët : Le ministre Adjoumani Kouassi lance un ultimatum aux chevillas
« Si rien n'est fait jusqu'à demain, cela veut dire que les gens veulent affamer les Ivoiriens »


Le ministre Adjoumani Kouassi a haussé le ton
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 23 mai 2019
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Il n'y a pas eu d'abatage de bœufs, de moutons et autres petits ruminants, ce mercredi 22 mai 2019, à l'abattoir de Port Bouët. Et pour cause, les principaux animateurs de la chaîne ont observé un arrêt de travail, à constaté Linfodrome.

Tous les secteurs étaient au point mort. Marché de gros, de détail et le centre commercial étaient entièrement paralysés. Les chevillas et les bouchers ont décidé de débrayer pour protester contre une augmentation exponentielle des taxes. « Les bœufs étaient abattus à 3000 francs Cfa la tête et les moutons et cabris à 700 francs l'unité. Le District vient d'augmenter à 22.000 francs Cfa pour le bœuf et à 3500 le mouton. Soit de 3000 francs à 22000 francs par bœuf et de 700 francs à 3000 francs. C'est inacceptable », a souligné Claude Kotia, Secrétaire général du Collectif des syndicats des bouchers de Côte d'Ivoire. Qui a fait la proposition suivante : « 1000 francs Cfa par mouton et et 5000 francs par bœuf ». 

« Faux », a contredit Beugré Mambé, ministre-Gouverneur du District d'Abidjan. Il a fait remarquer que les 3000 francs que les chevillas payaient correspondaient à l'inspection vétérinaire, seulement. Et que du parc à bétail à la table du boucher les frais globaux s'élevaient à 21.000 francs Cfa. Aussi, dans le cadre de la construction d'une salle d'abattage, les frais proposés étaient de 30.000 francs Cfa. « Après des négociations avec les animateurs de la chaîne, le tarif de 22.000 francs (taxes et frais y compris) a été arrêté. 
« Nous sommes venus rencontrer les courtiers. Parce que, en réalité, dans le processus les plus importants, ce sont eux. Ce sont les courtiers qui viennent livrer les animaux aux chevillas. Et, ce sont les chevillas qui ont décidé de se mettre en grève.
Sous prétexte qu'avec la nouvelle salle d'abattage, les activités qu'ils mènent ici sont menacées. Les courtiers ont décidé d'aller rencontrer les chevillas pour que ceux-ci acceptent de se conformer aux prix fixés », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des ressources animales et halieutiques, venu à la rescousse. 
Il a expliqué que les mêmes frais qui étaient appliqués dans l'ancien temps, avec des abattages qui se faisaient de manière archaïque, seront transférés à la nouvelle salle flamb (...)

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