Gnangbo Kacou, ex-député ivoirien de la ville d'Adiaké (Sud-Est du pays), a annoncé mardi le lancement d'une marche devant partir de la ville de Noé (à la frontière du Ghana) pour se terminer à Abidjan du 1er au 18 décembre prochain pour demander aux autorités ivoiriennes la libération des ''détenus politiques'', le retour des exilés et la suspension du procès de l'ex-président Laurent Gbagbo à la Haye.
Cette marche dénommée « la longue marche du pardon pour la liberté », a pour objectif « de demander pardon aux ivoiriens sans exception, particulièrement au président ivoirien Alassane Ouattara », a expliqué M. Gnangbo au cours d'une conférence de presse qu'il a animée à Cocody à l'Est de la capitale économique ivoirienne.
« Chaque pas que je ferai sera consacré au pardon et particulièrement,  je demanderai au président Ouattara d'accepter de libérer les prisonniers politiques pour que ceux-ci regagnent leurs familles pour le nouvel an», a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il demandera également à travers cette marche à M. Ouattara  « de créer les conditions du retour des exilés politiques et de tout mettre en œuvre pour arrêter le procès de Laurent Gbagbo à la Haye qui met à nu notre pays ».
Poursuivant, l'ex-candidat malheureux à la présidentielle ivoirienne de 2015, qui dit être dans la " posture du profil bas", a soutenu organiser cette marche pour la libération des ‘’détenus politiques’’ de tous les bords politiques du pays y compris Souleymane Kamaraté Koné dit Soul To Soul,  directeur de protocole du président du parlement ivoirien, Guillaume Soro, incarcéré pour l'affaire dite de « cache d'armes découverte dans une résidence à Bouaké ».
« C'est une marché or (...)
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