En décembre 2015, le processus de renouvellement des licences des 3 opérateurs de téléphonie mobile restés sur le marché après le retrait des 4 autres a certes permis d'optimiser les ressources spectrales, mais il aura surtout permis à l'État ivoirien de renflouer quelque peu ses caisses.
Cette opération a en effet coûté la bagatelle de 300 milliards de Fcfa aux opérateurs mobile, à raison de 100 milliards de Fcfa la licence par opérateur, pour une durée de 15 ans.
Sur les 300 milliards, l’État a encaissé immédiatement 175 milliards de Fcfa. C'est le ministre de l'Economie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné, qui a donné ces chiffres lundi 17 octobre, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée dans un hôtel du Plateau, sur les impacts et les rétombées des Tic sur la population ivoirienne. Il a confié que le renouvellement des licences fait partie d'un plan de consolidation ''à pas forcés'' du marché autorisé par le gouvernement, à travers une batterie d'actions. A savoir l'autorisation de la fusion de deux licences de téléphonie fixe avec des opérateurs de téléphonie mobile, le retrait des licences des 4 opérateurs jugés défaillants au regard de leurs engagements contractuels, l'octroi d'une 4e licence à un nouvel opérateur, et le renouvellement des licences aux 3 opérateurs en activité et en règle vis-à-vis de l’État.
Bruno Koné a souligné que le marché de la téléphonie mobile aujourd'hui, c'est 100 % de taux de pénétration, 20 ans d'aĝe et une concurrence de niveau international. Ces conditions actuelles du marché imposent à l’État et au Régulateur, une approche spécifique en termes d'objectifs et de charges à imposer à l'opérateur sélectionné.
Le porte-parole du gouv (...)
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