Les examens à grand tirage ont démarré avec le Certificat d'études primaires élémentaires (Cepe), le mardi 14 juin 2016, avec plus de 477 mille candidats dont des milliers de candidats libres.
A Bouna, plus de 600 kilomètres au nord est d'Abidjan, la ministre de l'Education nationale, Kandia Camara est tombée sous le charme de la famille de Dah Sié Jacques, qui composait au centre de l'Epp Bouna 2, pour un examen que bien d'observateurs jugent sans enjeu. L'homme et son épouse sont candidats dans ce centre tandis que leur fils l'est dans un autre. Tous veulent ce sésame pour avoir du travail, ne serait-ce que pour alphabétiser ou être enseignant bénévole. "J’invite les Ivoiriens à se former, quel que soit l'âge. Nous les encourageons à prendre des cours d'alphabétisation, pour pouvoir apprendre à  lire, écrire et compter", a déclaré la ministre, après avoir visité plusieurs salles dans ledit centre, et de nombreuses autres à L'Epp Bouna 3, Epp Bouna 1 et Epp Bromakoté.
Des élèves malades pleurant à chaudes larmes, elle en a découvert. La plupart d'entre eux avaient des céphalées ou étaient enrhumés. Kandia a donné des consignes strictes pour leur prise en charge médicale. Il en a été de même pour Hien Jean qui avait ses doigts du bras droit enflés, à la suite d'un bouton qu'il a eu et qui se débrouillait pour traiter les épreuves. L'autre découverte que la ministre a faite, c'est que la plupart des candidats à qui elle a posé la question de savoir lequel des examens ils passaient, ne savaient pas que c'était le Cepe, pourtant, parmi eux, certains candidats officiels avaient 14 ans. "C'est une composition comme toutes les autres. Si vous finissez, avant de donner votre copie, lisez-la et relisez (...)
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