Politique

Affaire écoutes téléphoniques : Le silence bruyant du gouvernement

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L'exécutif ivoirien n'a pas encore réagi à cette affaire d'enregistrement. (Photo d'archives)

Voilà maintenant plus de 72 heures que l'actualité nationale est rythmée par l'affaire de présumés échanges téléphoniques entre le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro et l'ex-ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassolé.

Depuis qu'a été rendue publique cette bande sonore, l'affaire affole la toile et fait les choux gras de la presse nationale. Elle a même intéressé la presse internationale, avant que les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, ne viennent l'éclipser quelque peu. C'est dire qu'elle fait grand bruit au point que, en Côte d'Ivoire, elle a survécu au ''11 septembre français'' (attentat du 13 novembre 2015), qui occupe le devant de l'actualité ailleurs. C'est que cette affaire est d'une certaine gravité, vu qu'elle met en cause la deuxième personnalité de l’État de Côte d'Ivoire, à savoir le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro. Cette bande sonore est, en effet, censée être un enregistrement des échanges que celui-ci a eus avec Djibril Bassolé, au plus fort de la tentative de coup d’État qui a secoué le Burkina Faso. Avec cet élément audio, l'on tente de faire passer le n°2 du régime Ouattara et partant les tenants du pouvoir à Abidjan, pour des déstabilisateurs de leur voisin, le Burkina Faso. Même si la bande sonore en question est l'objet d'une vive controverse, il est à craindre qu'elle laisse dans l'opinion, l'idée que les autorités ivoiriennes ont partie liée (...)

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