Le Front populaire ivoirien (Fpi-tendance Abou Drahamane Sangaré), a demandé à la Cour pénale internationale (Cpi) d'enquêter sur le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et ses proches, dans une déclaration publiée le week-end dernier.
Cette demande de la tendance Sangaré du Fpi fait suite à la publication sur les réseaux sociaux, le jeudi 12 novembre 2015, d’une bande audio sur laquelleGuillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, et Djibril Bassolé, ex-ministre burkinabé, fomenteraient un coup de force au pays des hommes intègres. « Le Fpi dénonce et condamne l’usage des coups de force, pratique courante (…) comme mode d’accession au pouvoir d’Etat ; condamne l’élimination physique des adversaires politiques par armes blanches, empoisonnement et armes de guerre par (…) et ses amis, comme technique d’expression de leurs ambitions politiques. Le Fpi, contrairement à Alassane (…) Ouattara, son parti et son camp, reste attaché à la transition pacifique par la voie des urnes comme mode d’accession au pouvoir d’Etat. Le Fpi invite le procureur de la République, au regard de l’aveu de Guillaume Soro sur l’assassinat de notre camarade, le ministre d’Etat Désiré Tagro, à s’autosaisir courageusement comme l’exigent ses obligations. Le Fpi demande au procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), en s’appuyant sur l’aveu de Guillaume Soro, d’ouvrir maintenant une enquête sur Alassane Ouattara et ses proches, en ce qui concerne le dossier de la crise électorale », a déclaré le Fpi, sous la plume de Koné Boubakar, le porte (...)
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