L'opposition de l'État ivoirien à un transfèrement de Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi) est soutenue par Sylvia Geraghty, conseil principal de l'ancienne Première dame ivoirienne.
Dans un document transmis à la Cour, le 6 février 2015, depuis Dublin en Irlande, l'avocate a invité la Cour à donner droit à la requête du gouvernement ivoirien. Pour justifier sa position, Sylvia Geraghty a brandi la procédure en assises contre Simone Gbagbo. Dans une requête de 18 pages écrite en anglais, l'Irlandaise a expliqué que les charges retenues contre l'épouse de l'ancien président ivoirien sont les mêmes que celles en question dans le procès en Assises. « La Défense soutient pleinement les soumissions de la Côte d' Ivoire sur le fait que la procédure en cours sur le plan local est sensiblement la même que celle
devant la Cour et conformément à l'article 17 ( 1 ) ( a) du Statut, l'affaire est irrecevable », peut-t-on lire dans le document. A en croire l'avocate, l'accusation ''d'atteinte à la sûreté de l’État'' retenue contre Simone Gbagbo par la cour présidée par le juge Dembélé Tahirou à Abidjan contient les faits que veut poursuivre l'instance basée à La Haye. « La Défense a assisté brièvement au procès de Mme Gbagbo à Abidjan. Il ressort, entre autres, que les crimes contre la population civile sont contenus dans les crimes de charges génériques ''d'atteinte à la sûreté de l'Etat'' », soutient l'irlandaise. « En ré (...)
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