Politique

Yamoussoukro : Après les gendarmes, les policiers attaqués - 3 morts dont un policier, un commissaire blessé

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Au plan sécuritaire, les jours se suivent et se ressemblent, malheureusement, à Yamoussoukro, la capitale politique.

Après la mort de 2 éléments de l'escadron de gendarmerie, suite à un accrochage avec des hommes armés non identifiés, dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre 2013, lors d'une patrouille, c'est le tour des éléments de la police nationale de subir une autre attaque du même genre.

Toute la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 septembre 2013, les populations de la cité des lacs, et notamment ceux du secteur Dioulabougou, ont été tenues en éveil par des coups de feu nourris. Les armes ont crépité plusieurs heures durant de 22h à 03h du matin, sur la route menant à Oumé.

D'une part, des éléments de police étaient aux prises avec une bande puissamment armée d'armes de guerre, lorsque d'autres unités des forces de sécurité affrontaient, un peu plus loin et du même côté de la ville, un autre groupe d'hommes en armes. Le bilan provisoire de cette nuit particulièrement mouvementée fait état de sept (07) victimes dont un agent tué, en la personne du sergent de police Glacia Sompohi Luc Olivier, et deux (02) autres grièvement blessés. Il s'agit: du Commissaire Bakayoko Aboulaye, Commandant de la force d'intervention rapide et d'enquête (Fire), une unité d'élite créée depuis peu, à l'initiative de la préfecture de police afin de conduire la lutte contre l'insécurité grandissante à Yamoussoukro.

Outre le Commissaire, le second blessé parmi les policiers est le Sergent Zou Yoro Gustave. Dans le rang des hommes armés, non encore identifiés, on dénombre deux (2) morts dont les corps gisaient dans la broussaille non loin de l'hôpital psychiatrique. Sans compter qu'il y aurait eu deux (2) blessés dont un nommé Sogodogo Ibrahim, âgé de 14 ans, qui se trouve au Chr de Yamoussoukro sous haute surveillance, avec des agents des forces de l'ordre. Comment tout cela a pu arriver ? Les circonstances exactes de la mort et de la blessure des hommes armés, restent encore à élucider.

Nos sources indiquent que s'agissant de l'affrontement entre la police et ces hommes armés, c'est autour de 2 h du matin que tout a commencé, quand le Commissaire Bakayoko et ses éléments, en patrouille, parviennent au niveau de la station d'essence « Essenci », non loin de la gare « Sans Frontière ». Là, ils aperçoivent un individu embusqué dans la pénombre malgré cette heure tardive. Sommé de sort (...)

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