Des milliers d'élèves traînent encore les pieds. Ils n'ont toujours pas fait leur inscription en ligne qui a démarré depuis le 15 juillet dernier. Lors de la conférence de presse animée hier à la salle de Conférence du ministère de l'Education nationale et de l'enseignement technique, le Chef de cabinet de ce département ministériel, Kouyaté Abdoulaye, s'est voulu très clair : « Tous ceux qui ne feront pas leur inscription une semaine après la rentrée scolaire seront considérés comme démissionnaires. En tout cas, aucune inscription ne sera possible une semaine après le 16 septembre ».

M. Kouyaté a interpellé les parents d'élèves afin qu'ils mettent tout en oeuvre pour que leurs enfants s'inscrivent avant la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre 2013. Car, dira-t-il, le temps presse. Et cette année, a-t-il ajouté, les enseignants disposent de 32 semaines de cours. « C'est pourquoi, il faut aller vite pour achever les programmes et être dans les normes de l'Unesco en matière de quantum horaires », a précisé le chef de cabinet du ministre Kandia Camara.

Selon lui, à moins d'une semaine de la rentrée scolaire, plus de 50% des élèves attendus se sont déjà inscrits. « En principe, à six jours de la rentrée des classes, on devrait être à 95 % du taux d'inscrit, mais, hélas ! », a déploré M. Kouyaté. En tout cas, une dernière chance a été donnée aux élèves jusqu'à la date de la rentrée prochaine.

Pour ce qui est de la prorogation de la date de ces inscriptions en ligne, le chef de cabinet du ministre de l'Education n'a pas été affirmatif. « Nous allons voir la Direction de la Planification, de l'Evaluation et des Statistiques (DPES) pour savoir s'il y aura une possibilité de prorogation de date ou non », a lancé le collaborateur de Kandia Camara.

Le chef de cabinet, au cours de cette conférence, a condamné le cambriolage perpétré au Lycée Mamie Faitai des Jeunes filles de Bingerville dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 septembre dernier. Occasionnant le vol de 37 ordinateurs. Les malfrats selon lui, environ une dizaine, ont mis à sac le bureau du Proviseur, de l'Intendant et de l'Educateur. « Ces bandits pensaient pouvoir s'emparer des recettes de l'inscription des éleves comme par le passé. C'est pourquoi nous saluons l'instauration de l'inscription en ligne », a souligné M. Kouyaté.

Avant d'ajouter que le ministère compte sur la bonne volonté des Ivoiriens et des partenaires ddu système éducatif pour rééquiper cet établissement d'excellence, en ordinateurs.

Anzoumana Cissé


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