Bombardement de Bouaké : Alliot-Marie, Villepin et Barnier ne seront pas poursuivis par la justice française

  • Source: jeuneafrique.com
  • Date: vend. 24 mai 2019
  • Visites: 2069
  • Commentaires: 0
Les anciens ministres français Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne seront pas poursuivis pour « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime » dans l'affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004. La décision de la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) n'est pas susceptible de recours.

C'est l'épilogue d'une jeuneafrique.com/mag/459997/politique/douze-annees-denquete-sur-le-bombardement-de-bouake/">longue procédure judiciaire. Quinze ans après jeuneafrique.com/mag/460112/politique/bombardement-a-bouake-les-scenarios-du-renseignement-francais/">le bombardement du camp militaire français de Bouaké par les forces du président ivoirien d'alors, Laurent Gbagbo, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des ministres dans l'exercice de leurs fonctions, a décidé le 17 mai qu'il n'y avait pas lieu de saisir la commission d'instruction de la Cour, selon une source judiciaire citée par l'AFP, confirmant une information d'Europe 1.


>>> À LIRE – jeuneafrique.com/mag/460109/politique/bombardement-de-bouake-au-coeur-dune-affaire-detat/">Bombardement de Bouaké : au cœur d'une affaire d'État


Cette décision n'est pas susceptible de recours. Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier, qui étaient alors respectivement ministres de la Défense, des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ne seront donc pas poursuivis pour « recel de malfaiteurs », « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime ».

Un Biélorusse et deux Ivoiriens renvoyés aux assises

Le jeuneafrique.com/463599/politique/video-bombardement-de-bouake-le-deroule-des-evenements-minute-par-minute/">bombardement du camp de Bouaké, le 6 novembre 2004, avait causé la mort de neuf militaires français et d'un civil américain, blessé par ailleurs 38 soldats. L'armée française avait immédiatement détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises.

Peu après, quinze mercenaires russes, biélorusses et ukrainiens avaient été arrêtés à Abidjan par l'armée française, mais relâchés quatre jours plus tard. Puis, le 16 novembre 2004, huit Biélorusses avaient été arrêtés au Togo, parmi lesquels deux pilotes des avions Sukhoï-25 qui avaient men&eacu (...)

Lire la suite sur jeuneafrique.com


don Abidjan État enseignement Togo Laurent Gbagbo jeu Bouaké Europe information Ivoirien




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour