Après le passage de l'ex-Première dame dans le Gontougo, Adjoumani répond au discours de Simone Gbagbo

  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 18 avr. 2019
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Dans une déclaration dont linfodrome.ci a reçu copie, le ministre Kobena Koiuassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp) et fils du Gontougo, a répliqué aux propos tenus par l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, lors de son séjour, le week-end passé dans le Nord-Est de la Côte d'Ivoire. Ci-dessous, l'intégralité de sa déclaration.

REACTION SUITE A LA DERNIERE SORTIE DE MADAME SIMONE GBAGBO A BONDOUKOU

 

Madame Simone Ehivet Gbagbo, dans le cadre de ses activités politiques, a séjourné récemment dans la région du Gontougo pour accompagner un fils de la région revenu d'exil le 21 janvier 2019 dernier. Au cours du meeting qu'elle a animé dans cette partie du pays, Madame Simone GBAGBO a tenu des propos qui appellent à une réaction.

Madame Simone Gbagbo a réclamé dans un premier temps la libération des prisonniers militaires en estimant que leur maintien en prison violerait la Loi d'amnistie. Dans un second temps, elle a appelé à une réforme totale de la Commission Electorale Indépendante pour éviter, selon elle, que la grave crise qu'a connue la Côte d'Ivoire en 2010 ne se répète.

 

I.De la libération des prisonniers militaires réclamée par madame Simone Gbagbo

Sur la question de la libération des militaires, il est bon de noter que l'ordonnance d'amnistie prise par le Chef de l'Etat le 6 Août 2018, dans un sens d'apaisement pour la réconciliation nationale, et qui a permis la libération et l'effacement des peines pour 800 personnes civile dont fait partie Madame Simone Gbagbo, exclut les militaires coupables de crimes de sang.

Il est donc surprenant que Madame Simone Gbagbo considère la détention de ces militaires comme une violation de la loi d'amnistie alors que cette dernière les excluait. Comment Madame Simone GBAGBO, ose-t-elle réclamer et exiger la libération de tous les militaires, y compris, DOGBO Blé, SEKA Séka et autres qui ont pris une part active dans les massacres des populations civiles ? Comment peut-elle se permettre de réclamer la libération de ces bourreaux, sans exprimer la moindre reconnaissance au Président de la République qui lui a permis à elle et aux 800 autres prisonniers de recouvrer la liberté ?

Madame GBAGBO oublie-t-elle les chevauchées funestes de son Aide de camp, SEKA Séka, qui a été identifié par tous les rapports des droits de l'Homme comme étant l'un des responsables des escadrons de la mort, ayant entrainé la mort de plusieurs Ivoiriens dont le Général Robert Guéi et les Capitaines Fabien Coulibaly et le colonel Dosso, pour ne citer que ceux-là ?

Tout se passe comme si Madame Simone GBAGBO n'éprouve aucun regret, ni aucun remord, face à tout ce désastre perpétré par les sieurs DOGBO Blé, SEKA Séka et VAGBA Faussignaux.

Une telle posture de la part de Madame Simone GBAGBO peut être liée à une méconnaissance de la Loi d'amnistie et de son contenu ou être la résultante d'une mauvaise foi politique.

De plus, beaucoup d'Ivoiriens attendaient des mots de compassion à l'endroit de l'ensemble des victimes de la crise post-électorale dont la situation semble totalement ignorée par Madame Simone GBAGBO.

 

II- De la réforme totale de la Commission Electorale Indépendante (CEI)

Concernant la Commission Electorale Indépendante, il est bon de rappeler que, contrairement aux allégations de Madame Simone Gbagbo, la crise post-électorale de 2010 a été la conséquence de la non acceptation des résultats du vote des Ivoiriens par l'ancien régime et non de la mauvaise organisation de (...)

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