Politique

Bassam : Ezaley annonce un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés

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Philippe Ezaley, maire sortant de Grand-Bassam, ville balnéaire au Sud-Est d'Abidjan, a annoncé lundi un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés et « amputés » au résultat de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, à l'occasion des élections municipales partielles de dimanche.

« En excluant donc le vote des urnes cassées ou saccagées », cela donne « une avance de près de 1 000 voix  (992 voix d’écart)» à son rival Jean-Louis Moulot, « ce qui fait de lui selon la CEI locale le vainqueur de ces élections », a dit M. Ezaley, lors d’une conférence de presse à Grand-Bassam.  

 Pour M. Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, la non-prise en compte des votants de ces 14 bureaux détruits et un autre marqué d’incidence, représentant 6 137 électeurs, « fausse les résultats » de la CEI locale donnant la victoire à M. Moulot.

« Je reconnais les résultats compilés qui étaient disponibles puisque c’est à partir de PV (procès-verbaux) sauf qu'il manque une partie de ces résultats dont les urnes ont été saccagées ou brûlées. Il manque les résultats des zones qui ont été exclues », a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que ses avocats travaillent sur la question, indiquant s’être attaché les services d’un Cabinet d’avocats et d’huissiers qui a fait des constats. Et, sur la base de ces éléments, « les avocats introduiront nécessairement un recours » auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême.

« Ceux dont les voix n’ont pas été comptabilisées, naturellement, il faut que ceux-ci puissent s’exprimer. C’est ça la démocratie, sinon on ne peut pas être maire d’une partie de la ville, parce que si on arrive à ce résultat, c’est-à-dire qu’on a exclu plus de 6.000 personnes inscrites dans ces zones », a-t-il estimé. 

Concernant la « partie a écartée, je constate que c’est près de 2 000 personnes qui ont voté (le 13 octobre) en ma faveur », a-t-il poursuivi.

Les bureaux de vote « ciblés » et « attaqués » par des loubards, dira-t-il, sont dans les centres où il a obtenu des scores confortables par rapport à son adversaire lors du scrutin du 13 octobre 2018, entre autre, au Collège moderne, où il a voté et son suffrage n’est pas pris en compte. 

M. Ezaley qui soutient avoir gagné l’élection du 13 octobre 2018 avec 915 voix d’avance au Collège moderne, 506 à Bassam 1 et 2, puis 187 voix d’écart au centre FDFP, assure remporter le scrutin,  si on prend aussi en compte l’un des bureaux du centre Petit Paris, entaché d’irrégularité. 

« Si on ne prend pas en compte Petit Paris, c’est 14 bureaux de vote qui ont été saccagés et qui représentent 6 137 inscrits. Au scrutin précédent, il y a 2 516 inscrits qui se sont exprimés et moi j&rsquo (...)

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