Sans «une nouvelle CEI, ce n'est pas évident que nous ayons les élections locales le 13 octobre » (Justin Koua)

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 17 sept. 2018
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Justin Koua, président de la jeunesse de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), un mouvement issu du parti de Laurent Gbagbo, a menacé samedi que s'il n'y a « pas une nouvelle CEI (Commission électorale indépendante), ce n'est pas évident » qu' il y ait des élections locales le 13 octobre 2018, lors d'un meeting.

« Si nous n'avons pas une nouvelle CEI, ce n'est pas évident que nous ayons les élections le 13 octobre. Je dis bien, ce n'est pas évident si nous n'allons pas à une nouvelle CEI parce que EDS a pris des dispositions pour aller aux élections locales», a insisté Koua, à un meeting à Anono, un quartier de Cocody, dans l'Est d'Abidjan, devant des milliers de militants.  

Il a demandé au chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara de « se presser d'appeler » Abou Drahamane Sangaré, leader d'un camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti de M. Gbagbo, prévenant que «s'il ne se presse pas (pour engager des discussions sur la réforme de la CEI), il sera dépassé par les événements ».

« On veut simplement une nouvelle CEI pour l'honneur et la dignité de la Côte d'Ivoire, (car l'actuel président) Youssouf Bakayoko ne peut pas conduire le destin électoral de la Côte  d'Ivoire" a martelé Justin Koua, sous une salve d'applaudissement des militants debout sous un soleil implacable.   


Pour lui, " l'heure a sonné pour que le peuple ivoirien reprenne en main son destin ». Et ce, dans un élan de « rassemblement » impliquant la classe politique, en occurrence le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), précédemment allié au parti au pouvoir, pour « défendre la patrie » et « sauver la Côte d'Ivoire ».

« Ce combat là, nous allons le gagner » car « l'âme de ce combat, l'esprit de ce combat s'appelle Laurent Gbagbo », ex-président ivoirien détenu à La Haye pour « crimes contre l'humanité » dans le cadre des violences postélectorales de 2010-2011 qui ont fait plus de 3.000 morts, a-t-il déclaré.  

Il a exprimé son désir de voir M. Gbagbo regagner son pays le 1er octobre et briguer un autre mandat présidentiel en 2020, espérant une suite favorable de l'examen de sa mise en liberté ou pas par les juges de la Cour pénale internationale (CPI), pour redonner espoir" au peuple.

"Le combat nous appelle, nous voulons la reforme de la CEI et nous allons obtenir la réforme de la CEI », a-t-il lancé .

Le président de la jeunesse EDS, Justin Koua, a par ailleurs appelé M. Ouattara à « libérer les prisonniers militaires (de la crise postélectoraledont le général Dogbo Blé, ex-patron de la Garde républicaine,  qui selon lui est un soldat « républicain ».

M. Ouattara a annoncé à la veille de la commémoration du 58e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, le 6 août 2018, une amnistie impliquant environ 800 personnes dont Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-président Laurent Gbagbo, à l'exception des soldats de la crise postélectorale.

Invité à ce rassemblement, le président de la jeunesse rural (...)

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