Réconciliation nationale : La libération de Simone Gbagbo serait envisagée par Ouattara, une loi d'amnistie en vue


Le cas de l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, serait sur l'agenda du chef de l'Etat, Alassane Ouattara (Photo d'archives)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 03 avr. 2018
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L'information est livrée dans les colonnes du confrère Jeune Afrique (JA), dans sa dernière édition disponible du 1er au 7 avril prochain. L'hebdomadaire panafricain laisse entrevoir une possible libération de l'ex-Première Dame, qui purge une peine de 20 ans, après la crise post-électorale pour ‘'atteinte à la sureté de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l'ordre public''. Le président de la République, Alassane Ouattara serait disposé à libérer Simone Gbagbo détenue en résidence surveillée à l'Ecole de gendarmerie d'Abidjan. A en croire JA qui cite une source proche du dossier, Alassane Ouattara pourrait tenir une promesse qu'il s'est toujours faite, en évoquant à plusieurs reprises, dans ses discours à la Nation, la possibilité d'accorder sa grâce ou d'envisager une loi d'amnistie pour élargir des détenus une fois les procédures judiciaires achevées. Le chef de l'Etat aurait récemment fait état d'un projet de loi en préparation dans ce sens. Seraient concernés l'ancienne Première dame, des pro-Gbagbo, mais aussi des ex-comzones qui ont maille à partir avec la justice ivoirienne, notamment Issiaka Ouattara dit ‘'Wattao'' ou Morou Ouattara, etc.

Ce texte, poursuit le confrère, devra être déposé au Parlement dans les trois mois à venir, selon sa source.

Le cas Simone Gbagbo, pourrait être une belle « carte politique », comme l'évoque JA, pour le président ivoirien. En effet, une amnistie en faveur de l'épouse de Laurent Gbagbo (lui-même détenu à la Haye où il comparait devant la Cour pénale internationale) serait un signal fort en faveur de la réconciliation, l'un des points faibles du bilan d'Alassane Ouattara.

Mais, le chef de l'Etat a les mains quelque peu liées avec la pression de la Cour pénale internationale (Cpi) qui continue de réclamer Simone Gbagbo à la Haye. Après l'avoir jugée à Abidjan, les dirigeants ivoiriens estiment pourtant que la juri (...)

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