Affaire « traque des militaires non ivoiriens présumés parmi les 8 400 » : Ce que des soldats répondent à Bouaké

  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 29 mars 2018
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« Qui fait partie de l'armée ivoirienne ? C'est la question que se pose l'état-major des armées, qui a l'intention de mener une nouvelle campagne d'identification de ses hommes, et notamment ceux issus des rangs de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles ».

C'est l'attaque d'un article paru dans Jeune Afrique (J.A) de cette semaine, intitulé « Côte d'Ivoire : qui sont les faussaires au sein de l'armée ? ». Le papier précise que cette nouvelle identification vise particulièrement les soldats issus du contingent des 8 400 qui se sont mutinés l'an dernier. Pour en savoir davantage, nous avons mené une investigation dans les différents camps militaires de Bouaké, surtout que l'article fait savoir que pour cette nouvelle identification, « un certificat de nationalité ivoirienne, portant la seule signature du président du tribunal de la localité, sera désormais exigé ».

A relire: Défense ivoirienne/ Des révélations sur une opération en cours dans l'Armée

« A ma connaissance, il n'y a aucune identification en cours en ce moment. En ma qualité d'officier supérieur, il ne peut pas se passer une telle opération dans les casernes sans que je ne sois informé, ce n'est pas possible. De façon officielle, je peux vous garantir que c'est le calme plat dans toutes les casernes à Bouaké. Il n'y a aucun souci. S'il y avait cette identification dont vous parlez, j'en serai le premier à être informé », nous a confié un officier supérieur de l'armée ivoirienne, en service à Bouaké, que nous avons interrogé, le mardi 27 mars 2018, par téléphone.

Selon J.A, les conclusions d'une première identification biométrique n'avaient jamais été rendues publiques. Et qu'une enquête tenue secrète avait révélé l'existence de fraudes sur des documents administratifs, pratiquées par des soldats non ivoiriens.

Pour le capitaine I.M.G, « des gens veulent forcément qu'il se passe des choses à Bouaké, mais pourquoi pas ailleurs ». « Il ne se passe absolument rien ici. Le survol de la ville par les Soukhoï le mois dernier, est tout à fait logique et normal. Pourquoi voit-on le mal partout? Si vous voulez, interrogez certains éléments qui composent ce contingent 8400, ils vous diront eux-mêmes qu'il n'en est rien », a souligné l (...)

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