Côte d'Ivoire : comment les Forces spéciales ont mis en déroute les assaillants du 19 juillet à Abidjan


(Photo d'archives)
  • Source: jeuneafrique.com
  • Date: mar. 01 août 2017
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Le voile se lève sur le dispositif mis en place le 19 juillet dernier par les autorités ivoiriennes pour apporter la riposte aux hommes armés ayant attaqué l'École nationale de police (ENP), à Cocody, et un commissariat de police de Yopougon.

Le 19 juillet vers 22 heures, plus d'jeuneafrique.com/mag/461945/politique/cote-divoire-que-voulaient-les-assaillants-de-lecole-de-police-dabidjan/">une dizaine d'hommes armés encagoulés font irruption dans l'enceinte de l'école de police pour dévaliser des armes dans les locaux du détachement du Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO), une unité mixte d'élite chargée de la sécurisation d'Abidjan et des grandes villes du pays. Les assaillants investissent l'école par la partie Sud, située en face de l'université de Cocody, non sans déclencher des tirs nourris qui créent la débandade chez les élèves policiers et même leurs formateurs. Puis il se servent en armes et traversent le bâtiment en sortant par la partie Est située en face du quartier huppé de Cocody Villa des cadres.

L'École de gendarmerie mitoyenne, prise de court, ne peut quant à elle pas réagir. Ce sont les éléments des Forces spéciales du général de brigade Doumbia Lacina qui interviennent avec toute l'artillerie nécessaire. Plusieurs hommes des forces spéciales quittent alors rapidement leur base de Cocody ambassades pour l'École de police. Ce corps d'élite possède en effet une unité d'intervention rapide antiterroriste stationnée dans son quartier général à Abidjan, mais il a aussi souvent recours aux éléments basés dans leur plus grande caserne à Adiake, à moins de 100 kilomètres d'Abidjan dans le Sud-Est.

 

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Impacts de balles sur la caméra panoramique du blindé utilisé par les Forces spéciales ivoiriennes pendant les combats du 19 juillet à Abidjan. © DR

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