Après l'attaque d'Olodio / Des assaillants menacent encore de frapper : Voici leurs cibles
Les militaires en alerte maximale


Le vent des attaques horribles des villes de l’ouest s’oriente désormais vers Toulépleu… (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 11 déc. 2015
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Les assaillants de l'ouest de la Côte d'Ivoire ne se lasseront peut-être pas, de si tôt, de faire des incursions meurtrières dans les localités frontalières avec le Liberia. Seulement quelques jours après leur horrible attaque de Grabo, visiblement, ils semblent n'avoir pas encore dit leur dernier mot.

Et les messages qu'ils font ventiler, çà et là, dans le département de Toulépleu où nous avons séjourné quinze jours durant, récemment,  en sont une parfaite illustration de leur détermination à enquiquiner, voire importuner  le régime d'Abidjan.  Selon un haut gradé des Forces républicaines de Côte d'Ivoire ( Frci) que nous avons rencontré à Toulepleu, le vendredi 4 décembre 2015, «  des assaillants  ont fait parvenir un message clair, dans lequel, ils  menacent  d'attaquer, dans les prochains jours,  le département de Toulépleu, après Grabo ». Leurs cibles, toujours selon lui,  « les sous-préfectures de Tiobly et de Bakoubly ».  « Ils ont fait parvenir un message à notre base pour dire qu'ils vont attaquer Toulépleu. Nous avons pris ce message très au sérieux. C'est ainsi que nous nous sommes rendus dans les sous-préfectures de Tiobly et Bakoubly pour, non seulement, informer les autorités traditionnelles, mais aussi mettre en garde les populations contre toute attitude de collaboration avec ces assaillants, car, très souvent, des jeunes anciens miliciens sont de mèche avec  ces assaillants  » nous a confié cet  adjudant de la marine, présenté comme étant le  chef des opérations de sécurisation dans le département de Toulépleu.  Cette alerte  serait venue, selon plusieurs sources sécuritaires, militaires et administratives,  que nous avons interrogées,  d'un camp des refugiés ivoiriens au Liberia, tenu par le Hcr. Entre 16.000 et 60.000 refugiés ivoiriens sont encore au Liberia dans l'attente d'un rapatriement.  La Sous-préfecture de Tiobly, frontalière du Liberia et première  ville ivoirienne située à peine à cinq kilomètre de la frontière de Pehé-Barrage, a été la cible d'assaillants, aidés d'anciens miliciens venus du Liberia, dans la nuit du 20 au 21 mars 2013.  Un an  plus tôt, dans  la nuit du 12 au 13 août  2012, ce sont les  postes  des Frci de Pékan-Barrage  et Pehekan-Village qui étaient visés par des personnes non identifiées, faisant plusieurs blessés graves dans le camp des Frci. 

 

Psychose

Ces assaillants,  après avoir mis la main sur des  armes et  munitions des Frci, ont  tranquillement  sauté la frontière avec le Libéria, pour disparaître dans la nature.  Ils ont remis le couvert dans (...)

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